il aurait pu couler Disney avec ses 250 millions de pertes

il aurait pu couler Disney avec ses 250 millions de pertes
il aurait pu couler Disney avec ses 250 millions de pertes

Culture de l’information Ce film de science-fiction est le plus gros échec de l’histoire du cinéma : il aurait pu couler Disney avec ses 250 millions de dollars de pertes

Publié le 11/04/2024 à 05h40

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L’histoire du cinéma est jalonnée d’échecs tous plus cataclysmiques les uns que les autres, même si peu d’entre eux peuvent se targuer d’avoir failli couler leur société de production. C’est le cas de ce film de science-fiction considéré encore aujourd’hui comme le plus gros bide du box-office du 7e Art. Il est disponible sur Disney+.

Il était une fois John Carter. Ce projet, dont les premières esquisses remontent aux années 1950, revient chez Disney avec Andrew Stanton comme chef de projet après avoir passé un certain temps entre les mains de la Paramount. Ce réalisateur s’est fait connaître du grand public avec Le de Nemo et Wall-E qui furent des succès critiques et commerciaux. Malheureusement pour lui, ce nouveau projet va mettre un frein à sa carrière derrière la caméra. Andrew Stanton n’a rien réalisé pendant 14 ans après la sortie de John Carter, bien qu’il soit toujours actif à divers postes au sein des studios d’animation Pixar.


L’échec cinématographique ultime pour Disney

Ce film de science-fiction est une adaptation du roman « Une Princesse de Mars » appartenant au Cycle de Mars. Il s’agit d’une saga littéraire écrite par Edgar Rice Burroughs, considéré comme un pionnier du space opera et ayant eu une influence durable sur la SF. Malgré un casting susceptible de plaire au grand public (Taylor Kitsch, Lynn Collins et Willem Dafoe), John Carter enregistre un flop historique au box-office. Avec un budget dépassant les 350 millions de dollars américains (frais marketing inclus), il n’a rapporté que 284,1 millions de dollars lors de sa tournée en salles. En réalité (et selon les données de Billetterie Mojo par IMDbPro, cela aurait fait subir à Disney une perte nette de 250 millionsce qui aurait ébranlé les fondations mêmes de l’une des sociétés de divertissement les plus puissantes au monde.

Dès sa sortie, les critiques ont loué ses visuels « splendides » et sa capacité à divertir, mais ont souligné le manque de rythme ainsi qu’une intrigue et des personnages qui ont eu du mal à captiver un public prudent. Avec seulement 52% de critiques de presse positives sur Rotten Tomatoes, les spectateurs hésitent à aller en salles. Finalement, les reprises massives, la campagne marketing désastreuse et le changement de titre ont eu raison de cet ambitieux projet de science-fiction qui n’a pas trouvé son public. Petite ancdote pour briller lors des dîners mondains… le film « John Carter » s’appelait à l’origine « John Carter of Mars ».

Le synopsis de John Carter : John Carter se retrouve mystérieusement sur Barsoom (Mars) et impliqué dans un conflit. La planète est au bord de l’implosion lorsqu’il réalise que l’avenir de Barsoom et de son peuple est entre ses mains. – (Disney+ )

John Carter est disponible en SVOD sur Disney+.

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Les 10 plus gros échecs de l’histoire du cinéma

Voici les 10 plus gros échecs de l’histoire du cinéma. Les montants correspondent aux pertes subies par les sociétés de production suite à l’exploitation des films en salles.

  • John Carter (2012) – 255 millions US$
  • The Lone Ranger (2013) – 240 millions US$
  • Les Merveilles (2023) – 237 millions US$
  • Le 13e guerrier (1999) – 227 millions de dollars
  • Mortal Engines (2018) – 204 millions US$
  • Île Pirate (1995) – 202 millions de dollars américains
  • Sinbad – la légende des sept mers (2003) – 199 millions US$
  • Cuirassé (2012) – 199 millions US$
  • Avalonia, l’étrange voyage (2023) – 197 millions de dollars
  • Pan (2015) – 185 millions US$

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