15 ans de l’univers cinématographique Marvel, l’heure du bilan, avec Laurent Aknin, Hervé Aubron, Hélène Valmary

15 ans de l’univers cinématographique Marvel, l’heure du bilan, avec Laurent Aknin, Hervé Aubron, Hélène Valmary
15 ans de l’univers cinématographique Marvel, l’heure du bilan, avec Laurent Aknin, Hervé Aubron, Hélène Valmary

La relation entre le cinéma et la bande dessinée est aussi ancienne que L’arroseur a arrosél’adaptation inavouée par les frères Lumière de plusieurs planches de l’époque, mais ce n’est qu’il y a un peu plus de 15 ans qu’elle a pris une nouvelle dimension industrielle, avec le MCU, le Marvel Cinematic Universe, soit à ce jour, 33 films ont été sorti en salles qui, pour plus de 6 milliards d’euros investis, en ont rapporté plus de 30, soit 5 fois l’investissement.

15 ans de l’univers cinématographique Marvel, l’heure du bilan

L’étourdissante saga, qui a renfloué deux vénérables maisons au bord de la faillite, l’éditeur de comics de super-héros Marvel, alias « la firme aux idées », et celui aux grandes oreilles, Disney, qui l’a racheté en 2010, a radicalement changé les règles du jeu. cinéma populaire et a profondément reconfiguré l’art du conte. Alors que la franchise la plus réussie de l’histoire du cinéma américain semble donner quelques signes d’essoufflement, après plusieurs échecs et flops en salles, il était temps pour Plan Large de remettre en question ce qui nous a été montré et raconté au cours de ces quinze dernières années. Un aperçu du week-end de réflexions « Pouvoir et superpouvoirs » qui se tiendra ici, à Centre Pompidouen deux semaines, nous avons, comme les Avengers, réuni trois critiques, historiens et professeurs de cinéma, qui ne dédaignent pas, loin de là, les aventures des héroïnes et des héros costumés : Laurent Aknin, Hervé Aubron Et Hélène Valmary.

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« Docteur Strange dans le multivers de la folie », de Sam Raimi (2022)
-Studios Marvel

Lire aussi : Mythes et idéologie du cinéma américainde Laurent Aknin, aux éditions Vendémiaire.

La revue du cinéma

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Tu peux trouver Hervé Aubron Et Hélène Valmary en quinze jours au Centre Pompidou, pour un week-end de réflexions sur le pouvoir et les superpouvoirs, les 14, 15 et 16 juin incluant une rencontre avec le cinéaste Chloé Zhaodirecteur inattendu de Éternelsen 2021, mais aussi Bertrand Mandicol’Argentin du collectif El Pampero Mariano Llinaset beaucoup plus…

Il y a des comics Marvel à voir dans l’exposition exceptionnelle qui occupe la galerie 2 du Centre Pompidou au 6ème étage, « Bandes dessinées, 1964-2024 ». Avec François Angéliernous vous proposerons une visite guidée demain dimanche 31 mai à 15h sur France Culture, dans Bad Kinds avec un de ses commissaires, Anne Citronnieret le conseiller scientifique Thierry Groensteen. Ne manquez pas cette exposition historique, ainsi que tous les autres étages occupés par la bande dessinée, jusqu’au 4 novembre.

Marvel comics, il y en aura plus sur Musée de la Bande Dessinée d’Angoulêmequi du 25 juin au 2 mai 2025 exposera les super-héros Marvel avec plus de 90 artistes internationaux qui l’ont utilisé, c’est une première en France !

SI vous êtes plutôt fan d’anime japonais, vous apprécierez à Lyon la grande anthologie proposée du 5 juin au 21 juillet parInstitut de lumière.

Si votre bonheur réside dans la forme courte, deux événements à ne pas manquer : la 32e édition du Festival La Cour en dit long, c’est du 4 au 8 juin. Centre Wallonie-Bruxellesface au Centre Pompidou, et le Festival Short Sideit se dérouleront en même temps, du 5 au 15 juin à Fantocheavec un accent particulier sur cinéma iranienrencontres d’étudiants avec Léos Carax Et Arthur Harariune conversation avec Juliette Binocheet autres festivités.

Enfin, côté rétrospective, un cycle Alain Guiraudie vient de s’ouvrir au Cinémathèque de Toulousece sera jusqu’au 30 juin. Cinémathèque françaiseil célèbre le cinéaste italien Valério Zurlini jusqu’au 9 juin, le cinéaste et acteur algérien Mohamed Zinet un jour exceptionnel vendredi prochain, et aussi ce…

La Chronique de Sandra Onana : la rétrospective Mike Nichols à la Cinémathèque française jusqu’au 22 juin

C’est Mme Robinson, Anne Bancroftil s’appelle Benjamin Braddock, Dustin Hoffman, dans le rôle qui le révèle en 1967, et ouvre la carrière que l’on connaît. Et le film est évidemment Le gagnant, Le diplômél’un des films les plus célèbres de Mike Nichols, à qui la Cinémathèque française consacre actuellement une rétrospective. En 1968, cela valait un Oscar du meilleur réalisateur à celui qui signait aussi Qui a peur de Virginia Woolf ? Et Ce soi-disant plaisir charnelqui était vu à l’époque comme un possible héritier d’Ernst Lubitsch et de Billy Wilder, et qui s’est sans doute perdu un peu après. « Mon sujet peut être les relations entre hommes et femmes, sans fioritures, centrées sur un lit », a déclaré Mike Nichols. Quel sujet Sandra Onana voit-elle dans son cinéma, et en particulier dans ce Gagnant ? “Faire une très mauvaise publicité pour le mariage, c’est peut-être ça l’idée, en Le gagnant comme dans beaucoup d’autres films de Nichols. L’ère classique d’Hollywood est révolue. Il ne s’agit plus de guerre des sexes comme dans les comédies de remariage, où un couple se chamaille et c’est charmant, et ça pétille. Là le couple est mort, vive le couple en crise. Il y a eu des hauts et des bas dans la carrière de Mike Nichols, devenu un cinéaste complet, qui a fait preuve de plus ou moins de flair dans les commandes qu’il assumait. Mais là où il ne s’est pas trompé, c’est la fin du tabou de la sexualité sur les écrans. Rendre le désir plus explicite qu’il ne l’a jamais été dans le cinéma mainstream américain, ouvrant la voie aux transgressions du Nouvel Hollywood, auxquelles il n’est pas forcément facile de se mesurer. Le gagnant Aujourd’hui. […] On entend souvent dire que l’érotisme a déserté le cinéma mainstream américain ces jours-ci, ça vaut le coup de revenir voir à quoi ressemblait la libido de Mike Nichols, on sera surpris de se rappeler à quel point la chair était triste. Et un peu troublé de m’en souvenir Le gagnant, déjà, c’était surtout le film de la dépression de Mme Robinson, la Madame Bovary de la côte ouest, qui avait bien mérité d’avoir un hymne à son nom.

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“Le diplômé”, de Mike Nichols
– Carlotta Films

Les annonces de Plan Large

Extraits sonores

  • Bande annonce deHomme de fer de Jon Favreau (2008)
  • Bande annonce deVengeurs de Joss Whedon (2012)
  • Bande annonce deAvengers : Fin de partie de Anthony et Joe Russo (2019)
  • Bande annonce de Wanda-Vision de Jac Schaeffer (showrunner) et Matt Shakman (réalisateur) (2021)
  • Bande annonce de Doctor Strange dans le multivers de la folie de Sam Raimi (2022)
  • Bande annonce de Les merveilles de Nia DaCosta (2024)
  • Esprit dans le ciel Norman Greenbaum (dans la bande originale de gardiens de la Galaxie de James Gunn (2014)
  • Le diplôméde Mike Nichols (1967)
  • Mme Robinson de Simon & Garfunkel (dans la bande originale de Le diplômé)
 
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