noté 4,2 sur 5, c’est le meilleur film de Denis Ménochet ! – Actualités cinéma – .

Denis Ménochet est à l’affiche cette semaine de « Chien Blanc », l’adaptation cinématographique du roman de Romain Gary. L’occasion de regarder la filmographie de l’acteur français et de découvrir le film préféré des internautes d’AlloCiné.

Inglourious Basterds, To the Guard, Only the Beasts, Grace to God, Designated Guilty, The French Dispatch, As Bestas, Beau Is Afraid… Denis Ménochet enchaîne les films à succès, qu’ils soient critiques ou publics.

L’acteur français de 47 ans est à l’affiche cette semaine du Chien Blanc d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Dans cette adaptation du roman du même nom de Romain Gary, Denis Ménochet incarne le célèbre romancier. L’histoire se déroule en 1968 aux Etats-Unis. Martin Luther King est assassiné et la haine raciale embrase le pays. Romain Gary et sa femme, l’actrice Jean Seberg (interprétée ici par Kacey Rohl), qui vivent à Los Angeles, accueillent un chien errant, dressé exclusivement pour attaquer les noirs : un chien blanc. L’écrivain, amoureux des animaux, refuse de le faire euthanasier, au risque de mettre en péril sa relation avec Jean, militant des droits civiques et très actif au sein des Black Panthers.

Ce film se concentre en grande partie sur l’histoire d’amour tourmentée du romancier français et de l’icône américaine de la Nouvelle Vague. A l’occasion de la sortie en salles de Chien Blanc, découvrez quel film avec Denis Ménochet est le préféré des internautes d’AlloCiné.

Denis Ménochet fait ses débuts au cinéma en 2003 dans les séries télévisées Aventure et Associés et Caméra Café avant de devenir progressivement l’un des visages incontournables du cinéma français. Au cours de ses 21 ans de carrière, l’acteur est apparu dans 70 films et séries et 20 de ses films ont une note moyenne d’audience d’au moins 3,5 étoiles.

Le film préféré des internautes

Le film le mieux noté de sa carrière est Basterds sans gloire de Quentin Tarantino dans lequel il incarne Pierre LaPadite que l’on voit au début du film. Le long métrage également porté par Mélanie Laurent, Brad Pitt, Christoph Waltz et Diane Kruger bénéficie d’une note d’audience de 4,3 sur AlloCiné.

Universal Pictures International France

Christoph Waltz et Denis Ménochet dans Inglourious Basterds

Mais ici nous allons plutôt nous concentrer sur un film dont Denis Ménochet est l’acteur principal. Et c’est comme ça Grâce à Dieu par François Ozon qui s’impose avec une note moyenne des spectateurs de 4,2/5.

Inspiré des affaires du père Preynat – mis en examen en 2016 et placé sous contrôle judiciaire pour des agressions sexuelles remontant à 1986 -, Grâce à Dieu relate scrupuleusement le combat mené par La Parole Libée.

Après avoir dressé à plusieurs reprises le portrait de personnages féminins à l’écran (8 Femmes, Piscine, Jeune & Jolie), François Ozon revient ici sur les destins croisés de quatre hommes, quatre victimes aux sentiments différents, magnifiquement interprétés par Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud et Éric Caravaca. Grâce à Dieu est aussi le long métrage préféré des internautes d’AlloCiné parmi la filmographie de François Ozon.

Grand Prix du Jury (Ours d’Argent) au Festival de Berlin 2019, le film a reçu 7 nominations aux César dont 4 pour ses acteurs : Meilleur acteur dans un second rôle pour Denis Ménochet Et Swann Arlaud (qui remporte à l’issue de la cérémonie), Meilleur acteur pour Melvil Poupaud et Meilleure actrice dans un second rôle pour Josiane Balasko.

Sur AlloCiné, Grâce à Dieu a 5570 notes et 481 critiques, dont 432 ont attribué au film 3 étoiles minimum.

Bertie Quincampoix lui donne la note maximale et écrit : « La grâce à Dieu est d’une puissance indéniable. Extrêmement documenté, ce film d’une remarquable fluidité nous plonge dans le combat de quadragénaires victimes d’abus de la part d’un prêtre. (…) Porté par des acteurs incroyables, ce long-métrage d’une rare finesse et d’une grande intelligence est aussi une réflexion sur la reconstruction de soi, la honte et la difficulté de parler, le rapport à la foi et la possibilité de continuer à croire en Dieu. Ce magnifique portrait d’hommes unis par une même cause mais singuliers dans leur lutte intérieure est magnifié par la musique des frères Evgueni et Sacha Galperine.


Films sur Mars

Grâce à Dieu

Plébiscite pour les acteurs du film

Un avis partagé par Christoblog, membre du Club AlloCiné : « En choisissant de se concentrer sur le parcours personnel de trois victimes du père Preynat, plutôt que sur l’enquête elle-même, François Ozon a réussi un coup de maître. Son film évite donc en fait le piège du film-document et celui du film incriminant : Grâce à Dieu est avant tout le portrait sensible de trois personnalités très dissemblables qui vont devoir lutter contre le même démon, avec des armes très différentes, mais une pugnacité équivalente. Le spectateur est submergé d’émotion plus d’une fois au cours de ce film. Le scénario est à la fois fin et détaillé, la mise en scène sobre et prenante : tout concourt pour nous saisir à la gorge, au cœur, et. aux tripes.

Mais le plus remarquable dans ce très beau film, c’est la performance des trois acteurs principaux. Melvil Poupaud, en fervent catholique tenace et quelque peu naïf, est parfait comme à son habitude. Denis Ménochet trouve dans ce film un rôle qui lui convient parfaitement : athée culotté et doucement éruptif, il a un petit quelque chose de Depardieu. Quant à Swann Arlaud, il livre une prestation exceptionnelle, donnant ici le meilleur de lui-même : sensible, brut et fragile.


Films sur Mars

Grâce à Dieu

Le film est un miracle : il parvient à émouvoir constamment les gens sans accabler les bourreaux, qui apparaissent finalement faibles et ridicules. Le meilleur film d’Ozon, et probablement l’un des meilleurs films français de 2019. »

Pour Isabelle EC, Grâce à Dieu est « Délicat, équilibré et non partisan, sans aucune caricature, bien construit, le film parfait. Les acteurs et actrices sont excellents. Les différents aspects de cette affaire et de la libération de la parole se déroulent comme un passage de témoins entre les 3 héros principaux, comme une boucle. C’est bouleversant et humain, jusque dans les relations familiales et sociales, décortiqué clairement avec finesse, et un questionnement essentiel sur la vie et le devoir d’agir pour elle. Ce qui est juste. Le meilleur film que j’ai vu depuis longtemps.

d19f25bd4a.jpg
Films sur Mars

Grâce à Dieu

Nicolas T. trouve le long-métrage « Sobre et émouvant. Le film frappe juste, avec délicatesse et sans caricature. Ozon suit trois personnages émouvants qui luttent et rassemblent leurs souffrances pour combattre le silence de l’Église sur la pédophilie dans l’Église. La mise en scène les accompagne avec ferveur et attention et fait la part belle aux acteurs en état de grâce. Melvil Poupaud, Denis Menochet et Swann Arlaud sont brillants, sans oublier les femmes qui les entourent, de Balasko à Aurélia Petit et Hélène. Vincent, ils sont magnifiques, dans l’ombre mais tellement nécessaires à ces blessés.

Enfin, pour Alice025 du Club AlloCiné, le film est « Extrêmement bien mené et réalisé, François Ozon séduit encore, sur un sujet assez dur : la pédophilie dans l’Église. L’histoire se concentre avant tout sur l’histoire de trois victimes : chacune a sa part du film, avant de rassembler toutes les pièces pour montrer l’ampleur de ce scandale. Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud sont tous les trois impressionnants dans leurs rôles respectifs, tout en sobriété et en finesse. toujours juste, sans pleurer. N’oublions pas non plus les proches qui les entourent et qui ont aussi des rôles importants (Josiane Balasko, Hélène Vincent…) On ne peut qu’être abasourdi et en colère sur ce sujet et surtout. face à la passivité de l’Église face audit scandale C’est avant tout une histoire de reconstruction, de justice et d’espérance pour l’avenir. Un film réaliste, dur, mais aussi éblouissant par son courage.

Grâce à Dieu est actuellement disponible sur Netflix.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Nouveau délire
NEXT Vice-Versa 2 bat des records, Bad Boys 4 garde le rythme