En 1963, l’écrivain français Pierre Boulle publie La planète des singes, UN roman de science-fiction dans lequel trois astronautes atterrissent sur une planète lointaine et découvrent que les primates sont doués de parole et qu’ils règnent en maître sur les humains traités comme des animaux.
Sentant le succès potentiel de cette satire, le producteur américain Arthur P. Jacobs en rachète les droits et en sort une version filmée cinq ans plus tard, avec Charlton Heston dans le rôle titre. Depuis, l’histoire du romancier français a donné naissance à dix longs métrages, dont le dernier en date, Le nouveau royaume est sorti ce mercredi au cinéma – séries, comics, jeux vidéo, et même jouets.
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Un miroir de notre société toujours aussi perspicace
Sammy Davis Jr déclarera que La planète des singes est selon lui le meilleur film sur la ségrégation. Les producteurs du premier long-métrage avoueront que c’était une manière de dépeindre la chasse aux sorcières qui faisait rage au même moment aux Etats-Unis… Depuis soixante ans, la dystopie dénonce en sous-texte les maux qui nous menacent, du racisme à la destruction de la biodiversité. Des archives riches (interviews et extraits de films), L’odyssée de l’espèce analyse ce monument de la culture populaire qui résonne encore aujourd’hui dans l’actualité mondiale. On découvre également les avancées technologiques et de maquillage que les films ont permis de réaliser. Passionnant.
La Planète des singes, une odyssée des espèces, Arte 22h25
