« Mégalopole », « Emmanuelle », « Les Graines du Figuier Sauvage », « Les Barbares »…

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« Mégalopole » de Francis Ford Coppola

Bienvenue dans un New York futuriste appelé New Rome, puisque tout le film relie le déclin américain à la chute de l’Empire romain – et dans New Rome, deux hommes s’affrontent (deux salles, deux ambiances) : d’abord César Catiline, joué par Adam Driver, lui, est architecte, il a découvert un matériau révolutionnaire, promesse de renouveau pour la ville et de rêve pour ses habitants. Il possède un super pouvoir : il peut arrêter le temps. Puis Franklyn Cicero, maire de la Nouvelle Rome qui ne veut rien changer et souhaiterait plutôt transformer sa ville en casino. La fille du maire tombe amoureuse de César Catilina, à quoi s’ajoutent la haine et la trahison familiales, un satellite qui menace de tomber sur Terre, une fausse vierge, citations de Pétrarque ou de Marc Aurèle.

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“Emmanuelle” d’Audrey Diwan

En 2024, Emmanuelle est une femme puissante qui se rend à Hong Kong pour des raisons professionnelles, à savoir : évaluer les prestations d’un hôtel de luxe.

Son séjour à l’hôtel, comme à la ville, devient une quête : celle du plaisir sexuel, qu’elle n’éprouve plus. Elle choisit des hommes, des femmes, parfois les deux, ou des séances en solo pour tenter de s’abandonner, de jouir à nouveau et parmi ses rencontres, un homme mystérieux lui résiste.

Audrey Diwan a remporté le Lion d’Or à la Mostra de Venise il y a 3 ans pour son adaptation du roman d’Annie Ernaux, « L’Événement ». Pour “Emmanuelle”, elle a co-écrit le scénario avec Rebecca Zlotowski et celle qui incarne Emmanuelle à l’écran est Noémie Merlant.

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La 20ème heure Écoute plus tard

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« Les graines du figuier sauvage » de Mohamad Rasoulof

Le film a remporté le « Prix Spécial du Jury » au dernier Festival de Cannes.

Il y a le film et l’histoire de sa création : Mohamad Rasoulof l’a conçu en prison et l’a tourné en cachette avant de parvenir à quitter le pays. Nous sommes en Iran en 2022, Iman est fonctionnaire et promu juge au tribunal révolutionnaire de Téhéran. Pendant que son épouse se réjouit de cette promotion, promesse d’un appartement plus agréable, la révolution « Femme, Vie, Liberté » éclate dans la rue.

Ainsi les deux filles du couple, une collégienne et une lycéenne, sont recluses chez elles, mais elles suivent l’élan de liberté et la violence de la répression, via des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Cette séance familiale à huis clos, dans un appartement, qui raconte l’histoire de tout un pays, se transforme alors en thriller, voire en western.

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« Les Barbares » de Julie Delpy

Il était une fois un petit village de Bretagne dont les habitants décidèrent d’accueillir des réfugiés ukrainiens, par solidarité. Mais en raison de « la pénurie d’Ukrainiens sur le marché des réfugiés », c’est une famille syrienne qui est annoncée. L’enthousiasme des villageois à les accueillir n’est plus tout à fait le même le jour de leur arrivée. A partir de là, Julie Delpy met en scène une comédie de personnages, donc avec une galerie de personnages très typiques : un professeur bien-pensant – donneur de cours – que Julie Delpy incarne elle-même, un plombier raciste, joué par Laurent Lafitte, un dépanneur trop fervent. sur chouchen, c’est Sandrine Kiberlain. Et au milieu de ce petit théâtre, la famille syrienne de Marwan – Ziad Bakri à l’écran – tente de s’installer.

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La 20ème heure Écoute plus tard

Conférence écouter 45 minutes

« Terre Mère » d’Alexandre Aja

Un conte horrifique d’Alexandre Aja, réalisateur français, basé à Hollywood et habitué du cinéma de genre. Il était une fois une mère (Halle Berry) et ses deux fils, vivant dans une maison isolée au milieu d’un bayou. Pour survivre, ils chassent dans la forêt, mais doivent rester reliés à leur maison par une corde sous peine de succomber aux forces du Mal qui règnent sur terre. Mais un jour, la corde se casse. La menace extérieure est-elle réelle ou simplement une invention de la mère ? Quoi qu’il en soit, est-ce que maman a tort ?

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Favoris

  • Christophe Bourseiller : le film « Après » d’Anthony Lapia
  • Murielle Joudet : le livre « La route du paradis – une épopée de Francis Ford Coppola » de Sam Wasson, édité par Carlotta
  • Charlotte Garson : la rétrospective des films de Chantal Akerman, organisée par Capricci
  • Xavier Leherpeur : le film « Vivre, mourir, renaître » de Gaël Morel
  • Rebecca Manzoni : le film « Ma vie mon visage » de Sophie Fillières
 
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