Pour fêter les 10 ans de sa sortie en salles, “Qu’a-t-on fait au Bon Dieu ?” revient en salles le 14 avril.
Réalisé par Philippe de Chauveron, Ce qu’on a fait au Bon Dieu débarque dans les salles françaises le 16 avril 2014. Pour fêter les 10 ans de sa sortie, UGC Distribution réédite la comédie culte au cinéma le 14 avril pour une journée seulement. .
Succès surprise de l’année 2014, Ce que nous avons fait au Bon Dieu a réuni plus de 12,3 millions de spectateurs dans les salles françaises ; c’est le 7ème film français le plus vu de tous les temps au cinéma (le premier étant Bienvenue chez les Ch’tis et ses 20 millions de spectateurs).
Claude et Marie Verneuil, interprétés par Christian Clavier et Chantal Lauby, sont issus de la haute bourgeoisie catholique provinciale. Ce sont des parents plutôt « vieille France » mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit.
Cependant, les pilules étaient très difficiles à avaler lorsque leur première fille épousait une musulmane, la deuxième une juive et la troisième une chinoise. Leurs espoirs de voir enfin l’un d’eux se marier à l’église se portent donc sur le plus jeune, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.
Un duo marquant
A l’époque, Chantal Lauby et Christian Clavier s’étaient déjà croisés sur le tournage d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, en 2001, réalisé par un autre Nul, Alain Chabat. Cependant, les deux acteurs n’avaient pas de scènes communes dans l’adaptation de la bande dessinée d’Uderzo. Dans Ce que nous avons fait au Bon Dieu, ils ont enfin pu se répondre.
C’est en voyant Chantal Lauby jouer dans La Cage dorée (2013) à l’Alpe d’Huez que Philippe de Chauveron remarque l’actrice dans un rôle bourgeois haut en couleur. Son personnage est certes différent de celui de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu mais le réalisateur a pensé que son énergie et son expérience de la comédie conviendraient parfaitement au personnage de Marie Verneuil.
Les origines du Bon Dieu
C’est en découvrant, « statistiques à l’appui »que les Français étaient les leaders du mariage mixte que Philippe de Chauveron a eu l’idée première du film. « Diverses études indiquent qu’environ 20 % des unions qui ont lieu dans notre pays le sont entre des individus d’origines et de confessions différentes. Chez nos voisins européens, ce chiffre avoisinerait les 3%», a souligné le cinéaste.
Issu lui-même d’une famille bourgeoise catholique, l’artiste s’est amusé à imaginer à quoi ressemblerait la diversité dans un environnement aussi conservateur. De Chauveron lui-même a également connu ce type de situation puisque son frère a épousé une femme d’origine maghrébine et lui a épousé une Africaine.
Filles et gendres
Philippe de Chauveron découvre Médi Sadoun (Rachid) dans Les Kaïras et a immédiatement l’idée de le caster dans le film. L’acteur a fait un essai sur la scène marseillaise qui a charmé le réalisateur. Ayant déjà vu Ary Abittan (David) sur scène, le réalisateur a pu apprécier le mélange qu’il créait dans son jeu et son physique, entre Francis Blanche et George Clooney.
Frédéric Chau (Chao), quant à lui, était connu du Jamel Comedy Club ; Concernant Noom Diawara (Charles), le metteur en scène l’a connu grâce à « Amour sur place, ou à porter », une pièce qu’il avait écrite lui-même et qui mettait déjà en scène un couple mixte. Tous ces acteurs ont été ses premiers choix pour jouer les gendres dans le film.
Concernant les 4 filles de Claude et Marie Verneuil, c’est à travers la télévision et le cinéma que Philippe de Chauveron découvre ses futures actrices ; les gendres avaient plutôt été découverts à travers la scène.
Frédérique Bel a été remarquée dans La minute blonde, sur Canal+, Elodie Fontan dans la série Clem, sur TF1, tandis que Julia Piaton et Emilie Caen avaient respectivement brillé dans Mince alors et La Clinique de l’amour. Deux suites sortiront par la suite en 2019 et 2022. Le deuxième volet a attiré 6,7 millions de curieux et le 3ème épisode a totalisé 2,4 millions d’entrées.
