Nouvelle adversité, scénario similaire. La France n’a eu aucun mal à venir à bout jeudi des Pays-Bas (28-35) pour son deuxième match du tour principal du Mondial 2025, ce qui la propulse en quarts de finale. Au terme d’une domination constante face à des Néerlandais qui ont imposé un rythme souvent difficile à lire et à comprendre, notamment pour Nedim Remili, qui a vite frôlé l’exclusion.
Il a fallu quelques minutes en première et en deuxième période pour voir la France vraiment dominer son sujet. Comme face au Qatar, match remporté de justesse (38-37), les Pays-Bas sont venus avec l’intention de mettre de la vitesse dans le jeu, mais cette fois de manière plus irrégulière. Irrégularité aussi dans la construction, parfois collective, mais souvent basée sur un exploit de Luc Steins.
Nedim Remili lors de France – Pays-Bas à la Coupe du Monde 2025
Crédit : Getty Images
Moi en patron
La sortie de ce dernier dans les dernières minutes a déstabilisé non seulement les siens, mais aussi les Français. Une fin de match plus confuse avec trop de pertes de ballon pour nos Bleus, sans conséquences face à une attaque bien affaiblie et sans son meilleur élément.
-En défense, la difficulté a toujours été de suivre les mouvements dans le dos, ce qui a coûté cher à plusieurs reprises. Nedim Remili a failli en faire les frais avec un carton jaune et deux minutes de jeu, dont une pour changement manqué. Pas de quoi déstabiliser le défenseur central, homme du match avec un tir à 100% (4/4).
C’est cette base arrière française qui, comme depuis le début du tournoi, s’est le plus montrée, avec notamment un Dika Mem très en forme. La meilleure équipe à 9m de cette Coupe du Monde confirme de loin sa puissance et ne risque pas de perdre en qualité dans ce domaine avec le retour en forme d’Élohim Prandi au fil des matchs.
Macédoine avant les quarts de finale
Outre une fin de match plus difficile, la première période moyenne de Rémi Desbonnet ne va pas aider la confiance du gardien montpelliérain qui peine à entrer dans sa compétition. Sa doublure en club et en sélection, Charles Bolzinger a livré un deuxième acte plus que convenable.
Suffisant pour débuter contre la Macédoine du Nord ? Réponse en 48 heures dans une réunion parfaite pour tourner, sans doute encore plus que ce à quoi Guillaume Gilles est habitué. Avant de s’envoler vers les quarts de finale et Zagreb.