Jeudi 26 décembre, une autopsie a été pratiquée par l’institut médico-légal de Grenoble, mais elle n’a pas permis de déterminer les causes du décès. Dans la commune où elle a vécu, l’émotion est grande et ses habitants sont toujours très émus.
A Vigneaux (Hautes-Alpes), peu de monde est présent dans les rues en cette semaine de vacances. Pour les habitants ayant passé les vacances chez eux, le cœur n’y est pas, près d’une semaine après la découverte du corps d’une femme de 46 ans dans la Durance, à Briançon.
« C’est un choc pour le village. On ne peut pas être indifférent à une mort aussi brutale, ce n’est pas possible », déplore Hélène, émue. Boris, qui habite également aux Vigneaux, ajoute : “Je pense que pour beaucoup de gens, c’est une nouvelle très dure à vivre et c’est triste.”
Dans cette commune d’un peu plus de 500 habitants, presque tout le monde se connaît. La victime était très bien intégrée au village et était souvent vue promener son chien.
“Une noyade est suspectée”
« Nous l’avons connue comme saisonnière dans la vallée comme serveuse. Elle était très gentille, très aimable », poursuit Boris. « C’est une perte car c’est une personne qu’on ne verra plus se promener aux Vigneaux… C’est une perte énorme », s’attriste Hélène.
Les circonstances du décès du quadragénaire restent floues. L’enquête est toujours en cours.
Selon le procureur de Gap, après l’autopsie pratiquée jeudi matin, “une noyade est suspectée et des examens complémentaires (toxicologie, anapath, analyses ADN et diatomées) auront lieu afin d’éclaircir les causes du décès et d’éclaircir les circonstances”.
Le procureur précise également à BFM DICI que « le chien de la victime se trouvait dans le véhicule. Il dormait sur la banquette arrière ». Et de préciser : « les effets personnels de la victime (sac, clés, portefeuille) se trouvaient également dans le véhicule ».