Présent lors des Étoiles du Sport fin novembre à Tignes, le médaillé d’argent en épée aux Jeux Olympiques de Paris 2024 a pris le temps de revenir sur une année très forte et compliquée.
Yannick, as-tu vécu cette dépression post-olympique ?
Yannick Borel : Oui, la descente post-Paris n’est pas toujours facile, mais bon, il y avait quand même cette médaille qui donne du baume au coeur. Mais c’est vrai que passer de cet objectif qui prenait presque toute la place dans mon emploi du temps et dans ma tête et passer maintenant à un objectif moins clair est forcément différent.
Vivre ces Jeux dans le parc majestueux du Grand Palais doit rester un souvenir inoubliable…
C’était unique. Cela restera le plus beau souvenir de ma carrière. J’ai bien sûr en tête des compétitions avec une victoire qui restera elle aussi gravée, mais celle-ci restera un cran au-dessus car on a rarement ce genre de cadre, ce genre d’ambiance. Nous avions un public engagé dans notre cause, qui était vraiment enthousiaste, donc ça nous a poussé. Vivre quelque chose comme ça une fois dans sa vie est incroyable.
Vous ne vous attendiez pas à une telle ambiance ?
Oui, quand étions-nous…
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