le message impitoyable de Louis Jean

La gestion des gardiens de but chez les Canadiens de Montréal est devenue une source de controverse croissante.

Louis Jean, chroniqueur sportif bien connu, s’est montré cinglant après la défaite des Canadiens face aux Blue Jackets de Columbus, lundi soir.

Avec un dixième départ consécutif pour Samuel Montembeault, une charge de travail sans précédent dans la LNH cette saison, Louis Jean tire la sonnette d’alarme :

«On finira par brûler Samuel Montembeault. »

Montembeault a été impressionnant cette saison, mais le Canadien semble jouer un jeu dangereux en le surchargeant.

Avec son troisième départ en quatre matchs et une séquence de 10 matchs consécutifs comme titulaire, il est le gardien de but le plus utilisé de la LNH. Louis Jean, s’adressant à Louis Lacroix, résume la situation sans détour :

« Samuel Montembeault a encore été très, très bon hier. Troisième titularisation en quatre matchs. 10ème départ consécutif. Il n’y a personne d’autre dans la ligue qui joue autant que Samuel Montembeault.

Cela nous dit deux choses. On aime Montembeault du côté des Canadiens de Montréal, mais on n’a aucune confiance en Cayden Primeau.

Ces commentaires reflètent une réalité que plusieurs observateurs soulignent depuis des semaines : les Canadiens ne font plus confiance à Cayden Primeau, et cela commence à peser lourdement sur les épaules de Montembeault.

Pour Louis Jean, cette gestion est intenable et nécessite une solution immédiate.

“Il faut absolument résoudre le problème” a-t-il déclaré. Deux options s’offrent aux Canadiens :

Envoyez Cayden Primeau au ballottage et rappelez Jakub Dobes, le jeune gardien prometteur du Rocket de Laval, qui affiche une constance et une progression qui inspirent confiance.

Échanger contre un deuxième gardien, afin de partager la charge de travail avec Montembeault.

Ces mesures soulageraient non seulement Montembeault, mais rétabliraient également la stabilité à un poste crucial pour l’équipe.

Il faut souligner une erreur stratégique de Kent Hughes, qui aurait pu éviter cette situation.

Force est de constater que Kent Hughes regrette de ne pas avoir fait appel à Marc-André Fleury lors de la dernière saison, comme il avait la chance de le faire. (et comme l’admet la série documentaire : La Reconstruction)

Cette occasion manquée pèse lourd aujourd’hui, alors que le CH se retrouve dans une situation où ni Primeau ni les options internes actuelles ne semblent capables de répondre aux besoins de l’équipe.

Louis Jean n’a pas hésité à pointer du doigt Cayden Primeau comme l’une des principales causes de cette crise. Malgré des occasions répétées, Primeau n’a pas réussi à gagner la confiance de ses entraîneurs.

Son dernier départ remonte au 1er décembre, lors d’un revers de 6-3 contre Boston où il avait accordé cinq buts sur 29 tirs.

Pour Jean, le message est clair : Primeau n’a plus sa place chez le Canadien.

Envoyer le jeune gardien de but en dérogation serait une décision difficile, mais nécessaire. Selon plusieurs analystes, le risque qu’il soit réclamé est minime, et même si c’était le cas, l’équipe pourrait avancer sans regret.

Alors que le Canadien cherche à retrouver sa compétitivité, il devient impératif de régler cette situation avant qu’elle ne compromette davantage la saison.

La surcharge de Montembeault, combinée au manque de confiance envers Primeau, ne peut pas durer.

Pour Louis Jean, les Canadiens doivent agir avant qu’il ne soit trop tard :

« Dobes mérite une chance, ou nous devons trouver une solution externe. Mais continuer ainsi, c’est risquer la catastrophe. »

À l’approche de Noël, le temps presse pour Kent Hughes et Martin St-Louis de trouver une solution, sinon Montembeault s’épuisera et la situation des gardiens deviendra une patate chaude pour l’équipe.

Il est temps de se réveiller. Primeau doit partir le plus vite possible…

 
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