Comment avez-vous vécu cette saison 2024 à travers votre objectif ?
Ce qui me motive encore après 28 saisons, c’est de capter et de retranscrire l’émotion. Mon travail m’apporte une réelle proximité avec les pilotes, que ce soit dans la victoire ou la défaite, ce qui me permet de capter leurs émotions dans l’instant, sans interférer. Dans la façon dont je les aborde et dans le choix des focales que j’utilise, j’essaie d’être au plus près d’eux. J’essaie toujours de transmettre une émotion avant même de penser à décrire la scène. J’établis une certaine distance avec les pilotes pour pouvoir rester transparent dans ce que je capture.
Voir cette publication sur Instagram
Un post partagé par Mario Renzi (@mariorenzif1)
Cette saison a été particulièrement marquante avec Lando Norris. J’aime les gens qui ne sont pas infaillibles, qui n’ont pas de filtre. Et effectivement, j’ai été marqué cette saison par le visage de Lando Norris. Je perçois tout quand je le photographie. Lando, qui aurait pu être champion du monde malgré de petites erreurs, dégage une authenticité qui m’a profondément touché. A l’inverse, Max Verstappen, dont j’admire le talent, a des émotions bien plus difficiles à capter. Pour moi, la victoire de McLaren à Abu Dhabi a surpassé le titre de Max en termes d’intensité émotionnelle. Cela illustre bien le contraste entre deux aspects essentiels de ma saison : un lien fort avec l’émotion d’un pilote comme Lando, et le défi de retranscrire celle de Max qui remporte le titre.
F1
France