Toujours fort, Monaco ! Le club de la Principauté, 2e de l’Euroligue avant le match, a corrigé (93-74) le Bayern Munich, concurrent direct pour le podium, mardi soir dans sa salle Gaston-Médecin, signant sa 11e victoire en 16 journées.
Ce quatrième succès en cinq journées d’Euroligue depuis l’arrivée de Vassilis Spanoulis à la tête de l’équipe le 26 novembre s’est construit, sous les yeux de Prince Albert, au cours d’une excellente rencontre : 28-16 lors du deuxième quart--, 31-20 lors du troisièmement, où Monaco a mis en place un jeu collectif de qualité.
Après un premier quart-- bien commencé (9-4, 4e) mais très mal terminé (18-24) avec Mike James à peine en vue à longue distance (1/4), tout comme ses coéquipiers (1/9), les Monégasques ont été donc plus collectif et surtout bien meilleur défensivement ensuite.
Le symbole Tarpey
Or le Bayern, où TJ Parker est désormais entraîneur adjoint, compte dans ses rangs Carsen Edwards, l’actuel meilleur buteur de l’Euroligue (20,7 points de moyenne par match). Si le buffle américain de Houston (1,80 m, 93 kg) n’a pas abandonné (17 points au total), il n’a eu qu’une illusion passagère.
Après la pause, le jeu collectif inspiré par Spanoulis a enfin eu lieu. Les 13 passes décisives du troisième quart-- (contre 11 sur toute la première période) en sont la preuve. Dans ces conditions, onze Monégasques ont marqué durant la rencontre, dont cinq à plus de dix points (14 pour Papagiannis, 13 pour James, 11 pour Loyd et Strazel, 10 pour Okobo).
Terry Tarpey, symbole de ce nouveau Monaco, a multiplié les bonnes défenses et les interceptions. Monaco s’est rapidement envolé. A la 33e minute, les deux lancers francs de l’ex-Manceau donnaient 20 points d’avance (82-62). A la 36e minute, le premier succès de Jordan Loyd clôt la rencontre (91-65). Spanoulis en profite pour filer car à partir de jeudi, Monaco devra à nouveau être compétitif : la Roca Team se déplace à Madrid pour défier le Real, géant européen en difficulté.