En arrivant à Las Vegas, un sujet brûlant attendait les pilotes : le départ de Niels Wittich, jusqu’alors directeur de course et qui officiait pour la dernière fois au Brésil le 3 novembre. Dans son communiqué publié le 12 novembre, la FIA explique que l’Allemand” a quitté son rôle de directeur des courses de F1 pour poursuivre de nouvelles opportunités ».
Rapidement, diverses sources du paddock suggèrent qu’il ne s’agissait pas d’un départ volontaire de la part de Niels Wittich mais plutôt d’un licenciement, sur fond de tensions. ” [On] appris de plusieurs sources que les relations entre Wittich et le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem étaient également quelque peu controversées», a expliqué Craig Slater de Sky Sports F1.
«Nous n’étions pas au courant»
Bien évidemment, la journée presse à Las Vegas ce mercredi était la première occasion de connaître les premiers avis des pilotes. Une tendance à la surprise s’est rapidement imposée concernant le départ du désormais ex-directeur de course qui sera remplacé ce week-end par Rui Marques, pour les trois dernières manches de la campagne 2024.
« Nous ignorions complètementa expliqué George Russell, pilote Mercedes et président de l’association des conducteurs (GPDA). Ce fut une petite surprise pour tout le monde. Nous, les pilotes, avons souvent l’impression d’être les derniers à découvrir ce genre d’informations. Et quand cela nous concerne directement, ce serait bien d’être tenu informé et d’avoir une idée des décisions qui sont prises.. »
Max Verstappen, qui a été récemment au cœur des décisions quelque peu controversées de la direction de course, a accepté la décision de la FIA, la remettant cependant en question, notamment en raison du timing. ” C’est un peu étrange de faire ça à trois courses de la finajoute le Néerlandais. Que nous soyons positifs ou négatifs sur certaines choses n’a pas d’importance (…) Mais c’est quand même étrange d’avoir affaire à un directeur de course différent.
Généralement, quand on veut changer de directeur de course, on le fait après la saison, ce qui laisse du temps au manager. [nouveau] pour entrer dans le rythme. Ensuite, il y a les tests de pré-saison et on se familiarise un peu plus avec son rôle. Mais voyons comment ça se passe. Ils ont pris leur décision et nous devons vivre avec. »
Même son de cloche avec Charles Leclerc. ” Nous avons tous été surprisconcède ce dernier. Au-delà de parler de la décision, sur laquelle nous pouvons tous avoir notre propre opinion, je pense que le timing est un peu surprenant, de la prendre si tard dans l’année, à un moment aussi crucial. Cela aurait probablement pu être mieux géré.. » Cela ne devrait pas aider la popularité de Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, contesté par les pilotes ces derniers temps.
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