Lando Norris a révélé que sa défaite au Brésil l’avait laissé “déprimé depuis une semaine” et il s’est rendu compte que “les portes étaient presque fermées” sur son rêve de remporter le titre de Formule 1 cette année.
Norris se dirige vers le Grand Prix de Las Vegas ce week-end avec une tâche presque insurmontable pour remporter le titre alors qu’il se situe à 62 points de Max Verstappen. Il suffit au Néerlandais d’en conserver 60 après cette course pour être titré. Si ce n’est pas à Vegas, ce sera au Qatar, sauf énorme coup dur consécutif pour le pilote Red Bull (abandons et/ou accidents).
Le Britannique a subi un coup dur pour ses ambitions de championnat au Brésil en tombant de la pole position à la sixième place alors que Verstappen gagnait depuis la 17e place sur la grille.
Norris avait réussi à réduire l’écart à 44 points avec une victoire lors de la précédente course Sprint, mais son dernier revers a pratiquement permis à Verstappen de conserver sa couronne.
« Honnêtement, peu de choses ont changé depuis la fin de la course au Brésil. Cela m’a fait mal. Je sais en quelque sorte dans quelle position je me trouve maintenant. J’ai moins à perdre maintenant.
“L’écart avec Max est pour la première fois… probablement lorsque j’ai regardé l’écart moi-même et que j’ai en quelque sorte réalisé où en étaient les choses.”
“Je pense que l’après-Brésil a été une période difficile pour moi, car c’était le premier moment, de manière réaliste, où je pensais qu’il était difficile d’atteindre la première place maintenant.”
« Nous étions en très bonne forme. Petit à petit, vous savez, c’est difficile de récupérer de gros points à Max, car il n’a pas fait de mauvaises courses.
« Ce fut une semaine difficile de dépression parce que les choses ne se sont pas déroulées comme nous le souhaitions. C’était délicat, mais cela ne change pas mon approche. Mon approche a été correcte. Mon approche a été la bonne au cours des dernières années. les week-ends. »
« J’ai bien performé, j’ai fait du bon travail. Donc, de mon côté, je n’ai rien changé, mais je pense que je peux probablement en profiter un peu plus.
Pourquoi la dépression ?
« Je pense que ce qui a rendu le Brésil difficile, c’est deux choses. L’une d’elles était que quelque chose comme ça se produisait si tard dans la saison. Je pense que quand c’est plus tôt dans la saison, c’est moins important et on voit ce qui se passe plus tard.
« C’était presque un moment décisif pour le championnat. En fait, c’était un moment décisif pour le championnat. Les portes sont presque fermées. Pendant une semaine, j’étais assez déprimé donc. Parce que j’avais réalisé que les choses étaient désormais hors de mon contrôle. Pas forcément à portée de main.
« C’est une réalisation difficile quand les espoirs et la confiance sont si grands. Se faire bousculer ainsi d’un coup était assez démoralisant.
« Ce n’est pas le meilleur sentiment, mais on apprend à accepter que c’est la vie. Je l’admets, même à Miami. J’ai eu la chance à Miami de gagner avec une voiture de sécurité, mais c’était la stratégie à adopter.
« Le Brésil a quand même eu un peu plus de chance pour Max avec le drapeau rouge et les pneus changés gratuitement. C’est la Formule 1. C’est la course, je ne me plains pas.
« La chance peut être de votre côté, elle peut être du côté des autres. C’est la vie. Cela ne me dérange pas. Un jour, cela ira comme vous le souhaitez, le lendemain non.
