. « De nombreux Grands Prix d’Europe vont disparaître » du calendrier

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F1. « De nombreux Grands Prix d’Europe vont disparaître » du calendrier F1

Monaco maintient sa place au calendrier. Malgré certaines craintes, le circuit historique de la principauté a renouvelé son contrat avec la FIA jusqu’en 2031, soit une prolongation de six ans. Un accord nécessaire au vu des récentes déclarations de Stefano Domenicali. Le PDG de la a évoqué la possibilité d’une rotation des courses en Europe afin de libérer plusieurs places au calendrier au profit d’autres pays et continents, notamment l’Afrique ou l’Amérique du Sud.

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Une alternance de Grand Prix en Europe envisagée

“Nous avons des nouvelles à partager très, très prochainement concernant la possibilité, à moyen terme, d’avoir des Grands Prix d’Europe en rotation et d’autres nouvelles options à venir plus tard”a déclaré l’Italien lors d’une réunion avec les investisseurs de Liberty Media. Cette décision pourrait permettre à certains pays de faire des économies, comme la Belgique avec le circuit de Spa-Francorchamps, l’Espagne avec Barcelone ou les Pays-Bas avec Zandvoort. L’ancien directeur de Ferrari a expliqué les raisons de cette politique qui conduirait à une réduction du nombre de courses en Europe :

« Il est vrai que nous avons une forte demande pour d’éventuels nouveaux sites, et notre choix sera toujours équilibré entre les avantages économiques que nous pouvons avoir en tant que système et aussi pour profiter de la croissance des marchés où nous voyons du potentiel et qui nous permettra de développer davantage notre activité. »

Intérêt croissant pour la F1 dans le monde

L’Italien fait face à une demande croissante de la part de nouveaux pays et continents souhaitant rejoindre le calendrier de Formule 1. Récemment, l’Afrique, avec un Grand Prix prévu au Rwanda, a fait l’objet de discussions. L’Asie souhaiterait également accueillir davantage de courses, et l’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a ravivé l’intérêt pour la discipline en Amérique du Sud.

Cet équilibre est d’autant plus complexe que les Accords Concorde autorisent un maximum de 25 courses par an. Avec déjà 24 épreuves au programme cette saison et de nombreux candidats aux portes, certains parcours historiques sont en danger. Ce ne sera cependant pas le cas de Monaco, qui a obtenu un nouvel accord pour six ans après six mois de négociations avec les autorités de la Formule 1.

Michel Boeri, président de l’Automobile Club de Monaco, a exprimé sa satisfaction tout en dressant un tableau inquiétant de l’avenir de la course automobile en Europe. « Face à un bulldozer, le vélo sur lequel j’étais n’a pas été écrasé, c’est pas mal »il a dit Infos Monaco.

Il a souligné que Monaco conserve certains atouts spécifiques : « Ensuite, par rapport aux autres Grands Prix d’Europe, nous avons quelques petits avantages, mais surtout, il n’y a pas d’alternance. Nous serons là chaque année alors que non seulement de nombreux Grands Prix européens disparaîtront, mais que ceux qui restent alterneront souvent. Je pense qu’avec la demande actuelle pour la F1, il ne restera peut-être que deux ou trois Grands Prix en Europe, l’intérêt se déplaçant vers la Chine et d’autres continents. » a-t-il déclaré lors d’une interview pour Infos Monaco.

De moins en moins de Grands Prix en Europe selon Michel Boeri

Selon lui, le nombre de courses en Europe, actuellement fixé à 10, va progressivement diminuer sous la pression de la concurrence étrangère. Boeri a également révélé que le renouvellement du contrat de Monaco était un processus complexe, en raison de divergences avec Stefano Domenicali et d’importantes procédures administratives : « C’est que je ne t’aime pas non plus. Les négociations ont duré au moins six mois. Le problème c’est que dès qu’on avait un accord verbal, il fallait le finaliser avec un contrat de 60 à 70 pages, rédigé par des avocats américains, sans droit à l’erreur donc il fallait être prudent.

« C’était un combat juridique qui allait au-delà des petits affrontements que nous avons eus avec Stefano Domenicali, qui défendait des intérêts différents des miens et vice versa. Il faut maintenant se tourner vers l’avenir, et nos successeurs auront encore tout le temps de s’adapter et de se mettre à niveau. »

Avec Monaco toujours au calendrier jusqu’en 2031, la F1 conserve un monument de son histoire. Or, de récents discours du PDG de la F1 suggèrent la possible disparition de certains circuits historiques, comme Spa. Concilier aspects financiers et intérêts sportifs reste un enjeu majeur pour l’avenir de la discipline.

 
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