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« Ce sera le plus grand Multiplex de l’histoire, fou ! » – 40 ans de sport à CANAL+

« Ce sera le plus grand Multiplex de l’histoire, fou ! » – 40 ans de sport à CANAL+
« Ce sera le plus grand Multiplex de l’histoire, fou ! » – 40 ans de sport à CANAL+
« Ce sera le plus grand Multiplex de l’histoire, fou ! » – 40 ans de sport à CANAL+

Clément Doucet18 novembre 2024

Journaliste et présentateur du Multiplex sur CANAL+, Éric Besnard dévoile les secrets de cette émission qui traverse les époques. Cet article est le troisième de la série « 40 ans de sport chez CANAL+ ».

Cela fait presque 20 saisons que la fidèle petite musique du Multiplex l’a quitté. Animateur des dernières journées de championnat pour CANAL+, Éric Besnard a d’abord jonglé entre les pelouses de . Mais aujourd’hui, sa voix parcourt les stades européens de la Ligue des Champions.

Celui qui présente également « Jour de » revient sur la troisième décennie de la chaîne, de 2004 à 2014, marquée par des Multiplex chargés de rebondissements qui font forcément écho au présent.

Avant d’être la voix du Multiplex ou le visage du Jour de Football, les abonnés CANAL+ vous découvrent aussi bien sur les courts que dans les stades.

« Ça revient ! » Quand je suis arrivé en 1990, Charles Biétry cherchait quelqu’un pour commenter à la fois la NBA, avec George Eddy, et le football. Ce sont mes deux sports donc c’était absolument parfait. J’ai commenté cinq finales NBA, la Dream Team aux JO de 1992, plusieurs All Star Games… C’était fantastique. »

Mais c’est au milieu des années 2000 que vous avez découvert un rôle que vous continuez à jouer aujourd’hui, celui d’héberger le Multiplex.

« C’est au départ Thierry Gilardi qui animait le Multiplex. J’ai pris sa relève lors de son départ pour TF1 (en 2004, ndlr), et ça continue encore aujourd’hui !

« La promesse du Multiplex, c’est de faire un match avec environ 25 buts et 30 occasions »

Au début il y en avait même quatre par saison : un pour la première journée, un pour décerner le titre de champion d’automne avant Noël, et deux lors des deux dernières journées de championnat. »

Vous êtes, en quelque sorte, le chef d’orchestre de ce Multiplex, mais combien de personnes sont mobilisées sur chacun d’eux ?

« Le Multiplex de l’époque nécessitait 500 personnes réparties dans toute la France. Toutes les stations de commentaires ont été doublées, ce qui signifie que deux commentateurs ont couvert le match dans son intégralité et deux autres ont pris la parole dans le Multiplex. Avec les évolutions techniques, le format actuel implique un effectif réduit mais il reste important. »

« Ce sont des soirs où la direction est en totale effervescence, avec une vingtaine de personnes qui parlent dans tous les sens. Et moi, sur le plateau, je suis en contact avec tous les commentateurs et surtout avec le watcher, qui regarde tous les matchs et appuie sur un bouton quand il se passe quelque chose. »

Quel est le secret de ce Multiplex, de ce format qui a su trouver son public à travers les époques ?

« La promesse du Multiplex est d’avoir un match avec environ 25 buts et 30 occasions, ce qui n’arrive évidemment nulle part ailleurs dans le football.

Cela génère de l’adrénaline car il y a du suspens, quoi qu’il arrive ! Le fan aimerait qu’on ne quitte jamais son équipe… et finalement il sursaute dès que la petite musique retentit. »

Cette petite musique joue un rôle majeur… Mais comment en est-elle arrivée là ?

« C’est Jérôme Revon, directeur de l’émission à l’époque, qui l’a trouvé sur internet. Et ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que cette musique est en réalité une comptine que tout le monde connaît. C’est comme « la pomme de Pippin et la pomme d’Api » en mode accéléré, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite mais ça marche incroyablement bien.

« C’était même la sonnerie de mon téléphone à un moment donné ! »

J’étais un peu sceptique au début, puis je l’ai adopté… C’était même la sonnerie de mon téléphone à un moment donné !

Nous avions déjà pensé à le moderniser, mais nous l’avons finalement conservé car c’était le repère que tout le monde identifiait. »

En 20 ans de Multiplex, lequel vous a le plus marqué ?

« C’est évidemment celui de la fin de saison de Ligue 1 2007/2008, où on avait inscrit 43 buts en une soirée, un record ! La musique résonnait toutes les deux minutes, on marquait même quatre buts en même temps… Une soirée fantastique.

Et ce n’est pas seulement incroyable pour les objectifs, mais aussi pour le scénario. Au bord de la relégation, le Paris SG se devait de s’imposer à Sochaux pour ne pas être dépendant d’autres résultats… Mais il y avait encore 1-1 à 10 minutes du coup de sifflet final. Et c’est finalement Amara Diané (83e, 1-2) qui a délivré tous les supporters en inscrivant le but de la victoire, le destin n’y est pas pour grand-chose»

“L’enfant en moi a été complètement détruit”

Et sur le plan personnel ?

« Ce n’est pas un secret, mais je suis supporter du Stade Rennais. Et en 2007, à la 90e minute du Multiplex, Rennes mène face à Lille (1-0) et est en passe de terminer troisième. Ce podium a permis au club de disputer les barrages de Ligue des Champions pour la première fois de son histoire, j’étais comme un fou au tableau !

Puis on joue les prolongations et là… Nicolas Fauvergue marque pour le LOSC (1-1, 90e+3) et brise nos rêves. En le portant, l’enfant en moi a été complètement détruit. J’ai continué à animer l’émission avec enthousiasme mais je n’arrivais pas à y croire. »

Cette année 2024 marque le retour du Multiplex sur CANAL+, mais cette fois en Ligue des Champions. Jongler entre les 36 meilleures équipes d’Europe a-t-il une saveur particulière ?

« Totalement, et pour deux raisons. D’abord parce qu’on a les meilleurs clubs d’Europe et ça deux soirs de suite : les mardis et mercredis de Ligue des champions. Cela nous procure des émotions folles chaque semaine.

Lire aussi : Éric Bayle : « L’ambition était de traiter le rugby comme le football » – 40 ans de sport à CANAL+

« Et puis il y a aussi cette nouvelle formule qui donne de l’importance à chaque match. Toutes les affiches sont pertinentes jusqu’à la dernière seconde, puisque le sort de l’équipe que vous soutenez dépend de tous les autres clubs. Le classement passe constamment de la 1ère à la 36ème place, c’est une adrénaline constante ! »

Comment voyez-vous le Multiplex de la 8ème journée de saison régulière (29 janvier à 21h), au cours de laquelle se joueront 18 matches simultanément ?

« On risque de faire une soirée avec 60 buts… Le record sera battu. Ce sera le plus grand Multiplex de l’histoire, fou !

« Les grands clubs comme le PSG devront attendre le soir de cette dernière journée pour savoir s’ils continuent dans la compétition »

Les surprises seront innombrables, d’autant que les quatre clubs français peuvent espérer se qualifier. Les grands clubs comme le PSG devront attendre le soir de cette dernière journée pour savoir s’ils continuent dans la compétition, un suspense insupportable. »

Vous êtes également présentateur de « Jour de Foot » (du lundi au vendredi à 20h20 sur CANAL+ FOOT). Comment décririez-vous cette émission historique de la chaîne ?

« C’est l’émission qui incarne le quotidien de la rédaction de CANAL+ football, le travail de tous les journalistes. Il faut donc être informatif, engager des débats et surfer sur l’actualité.

Comme la chaîne, « Jour de Foot » a changé de visage depuis sa création en 1992. Nous avons la meilleure rédaction qui existe et CANAL+ est la plus belle maison du monde depuis 40 ans, j’y pense tous les jours, ce c’est ma famille ! »

 
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