Eagle Football Group, dont fait partie l’Olympique Lyonnais, a publié son chiffre d’affaires du premier trimestre de l’exercice 2024-2025. Ces chiffres sont négatifs, impactés par un mercato estival médiocre en termes de ventes.
Sous la menace d’une relégation de la part de l’organisme de surveillance du football français, Eagle Football Group, qui chapeaute l’Olympique Lyonnais, a publié son chiffre d’affaires du premier trimestre de l’exercice 2024-2025, réduit par un mercato estival médiocre en termes de ventes. Les revenus générés par les transferts de joueurs au 30 septembre 2024 s’élèvent à 29,7 millions d’euros, contre 90,5 millions un an plus tôt sur la même période, soit une baisse de 67%, selon un communiqué du groupe. . Ce chiffre inclut notamment la vente de Jake O’Brien à Everton (14,3 millions d’euros), de Mamadou Sarr à Strasbourg (9,2 millions) et de Mama Baldé à Brest (4,2 millions). Mais d’autres ventes prévues ont été abandonnées.
Des résultats qui pèsent sur le chiffre d’affaires trimestriel du groupe, à 66,1 millions d’euros, contre 123,1 millions un an plus tôt. La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a sévèrement sanctionné l’OL pour sa dette, en annonçant vendredi le contrôle de sa masse salariale, une interdiction de recrutement sur le marché des transferts hivernal et un « rétrogradation par mesure conservatoire à la fin de la saison sportive en cours » de l’OL, actuellement 5ème de Ligue 1. L’Américain John Textor, propriétaire du club, a balayé ce week-end cette menace de rétrogradation.
« Nous avons des ressources qui vont bien au-delà du club. Nous avons des actionnaires avec des fonds et du capital. Personne ne permettra au club d’être relégué. Nous n’avons pas de problème d’argent. C’est un problème de perception.» a argumenté le leader samedi. Il a également affirmé que la décision de la DNCG n’aurait pas d’impact sur les négociations concernant le transfert des joueurs lors du mercato hivernal. Sans citer de noms, l’Américain compte beaucoup sur la fin de contrat de plusieurs joueurs très bien payés, comme Alexandre Lacazette, Anthony Lopes et Nicolas Tagliafico. Tout en affichant son « respect » pour la DNCG, John Textor s’est dit « mal à l’aise » à l’idée que cette organisation « lui dicte comment conduire (ses) affaires ».