Nous avons quitté Motegi sous le déluge, avec un Grand Prix interrompu l’année dernière pour des raisons de sécurité, et nous l’avons retrouvé sous un ciel encore bien gris. La pluie, prévue pour une bonne partie du week-end, a fait son apparition en fin de séance Moto3 vendredi et a continué de taquiner les acteurs du MotoGP tout au long de la matinée.
Lorsque les gros canons de la catégorie reine sont entrés en scène, les pneus slicks étaient parfaitement capables de limer le tarmac, mais le retour d’une légère pluie après à peine un quart d’heure a rapidement poussé tout le monde à se mettre à l’abri. Auparavant, Jorge Martín et Pecco Bagnaia s’étaient détachés du chrono et évoluaient dans la fenêtre basse de 1’45, suivis par deux Ducati de la saison dernière, pilotées par Fabio Di Giannantonio et Marc Márquez.
Il restait à peine dix minutes lorsque le peloton sortit, profitant d’une accalmie qui sera pourtant très brève. L’averse ayant repris immédiatement, rares sont ceux qui sont restés en piste plus d’un tour et le compte à rebours s’est lentement déroulé jusqu’au drapeau à damier. Auteur du meilleur temps en 1’45″209, Bagnaia n’a pu boucler que six tours lancés, tout comme Martín qui a affiché un dixième de plus sur son temps après ce bref galop d’essai.
La journée se poursuivra avec une deuxième séance d’une heure, disputée à partir de 15 heures locales (8 heures françaises) et qui devrait, quoi qu’il advienne de la météo, s’avérer plus active. Il désignera en effet les dix pilotes automatiquement qualifiés pour la Q2, avec une place garantie sur l’une des quatre premières lignes de la grille de départ pour les deux courses du week-end.
Rappelons que ce Grand Prix du Japon, 16ème des 20 manches de la saison, se déroule en présence de 23 pilotes. Miguel Oliveira est en effet absent après s’être cassé le poignet le week-end dernier en Indonésie, et sa place à Trackhouse est prise par Lorenzo Savadori, pilote d’essais Aprilia. Yamaha, de son côté, a donné une wild card à Rémy Gardner.
