son père très en colère après l’enquête menée par la Fédération Internationale de l’Automobile

son père très en colère après l’enquête menée par la Fédération Internationale de l’Automobile
son père très en colère après l’enquête menée par la Fédération Internationale de l’Automobile

Dix ans après son accident, le père de Jules Bianchi est revenu sur la disparition de son fils dans une interview publiée dans Le journal du dimanche ce 29 septembre. Un événement tragique qui laisse encore des séquelles, d’autant que Philippe Bianchi est particulièrement en colère contre l’enquête menée après la mort de son fils.

C’était il y a déjà dix ans ! Le 5 octobre 2014, Jules Bianchi, alors âgé de 25 ans, est victime d’un grave accident. Sous une pluie battante, alors qu’il participait à une course sur le circuit de Sazuka lors du Grand Prix du Japon, le pilote de Formule 1 avait heurté une dépanneuse à pleine vitessequi a dégagé de la piste la voiture d’un autre pilote, Adrian Sutil. Particulièrement choquant, l’impact a laissé Jules Bianchi inconscientqui a été transporté d’urgence à l’hôpital de Nice pour y subir une opération suite à un hématome cérébral. Malheureusement, l’athlète a plongé dans un long coma végétatif de neuf mois qui ne laissait que peu d’espoir de guérison. Jules Bianchi est décédé en juillet 2015. Sa disparition, à l’époque, avait suscité l’émoi auprès du public et de nombreuses personnalités, à commencer par Benjamin Biolay qui lui avait consacré un album. Ayant fait ses débuts en compétition en 2007, après des années de carrière en karting, Jules Bianchi avait la course dans le sang ! Son grand-père, Lucien Bianchi, était également pilote de F1. Un héritage familial aujourd’hui perpétué par le père du jeune homme décédé.

“Je m’en fiche”

Dans une longue interview publiée ce 29 septembre dans les colonnes de Journal du dimanchePhilippe Bianchi est revenu sur l’accident de son fils, et notamment sur une enquête de la Fédération Internationale de l’Automobile qui a conclu que la vitesse était responsable de la disparition de Jules Bianchi. «Je ne me soucie plus de cette enquête. En tout cas, elle était imparfaite car on ne peut pas être à la fois juge et partie. À l’époque, il était plus facile de dire que c’était la faute de Jules, puisqu’il ne pouvait plus se défendre. Il faut être assez motivé pour dire qu’un pilote de F1 allait trop vite. C’est son travail.

Philippe Bianchi a ensuite critiqué le manque d’indépendance du rapport en question : “Si cette enquête avait été indépendante, j’aurais pris en compte ses résultats, mais je pense que les conclusions auraient été différentes.” Une colère toujours aussi forte des années plus tard…

 
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