Le syndicat qui représente les quelque 1 200 débardeurs du port de Montréal s’apprête à contester la décision du gouvernement Trudeau de sortir de l’impasse qui paralyse la manutention des conteneurs sur les quais de Montréal.
Dans une communication envoyée aux membres, cela La presse a pu consulter, le Syndicat des débardeurs du port de Montréal, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), est clair sur ses intentions.
« Votre comité exécutif profitera de la journée de mercredi pour préparer l’audience de jeudi », peut-on lire. Veuillez noter que la ligne de piquetage est toujours maintenue. »
Cette audience se tiendra devant le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Le syndicat qui représente les travailleurs portuaires de la Colombie-Britannique compte également contester l’intervention d’Ottawa.
Mardi, le ministre fédéral du Travail Steven MacKinnon s’est tourné vers ce tribunal administratif pour lui demander d’imposer un arbitrage exécutoire tout en ordonnant le retour au travail dans les ports de Montréal, de Québec et de la Colombie-Britannique, où des conflits de travail ont éclaté.
Concrètement, cela signifie que les conventions collectives existantes seront prolongées jusqu’à ce que de nouvelles conditions de travail soient imposées à la suite d’un arbitrage exécutoire.
Depuis quand les ports sont-ils fermés :
Montréal : En grève partielle illimitée (terminaux Termont) depuis le 31 octobre. Un lock-out a été imposé à 1 200 débardeurs dimanche soir.
Québec : En lock-out depuis le 15 septembre 2022.
Colombie-Britannique : Quelque 700 contremaîtres et débardeurs sont en lock-out depuis le 4 novembre.
À l’image de ce qui s’est produit en août dernier alors que les deux principales compagnies ferroviaires étaient à l’arrêt, M. MacKinnon a invoqué l’article 107 du Code canadien du travail, qui lui donne le droit de demander au CCRI de prendre les mesures nécessaires pour favoriser une bonne entente dans le monde du travail. .
À la suite de l’intervention du gouvernement Trudeau en août dernier, la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada, qui représente les 9 500 employés du CN et du CPKC, a décidé de contester la décision devant la Cour fédérale.
L’affaire est toujours devant le tribunal.
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