Publié le 7 novembre 2024 à 06h53. / Modifié le 7 novembre 2024 à 09h23.
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Si le vote sur la loi sur le bail est accepté, il limitera les sous-locations abusives sur des plateformes comme Airbnb, estiment la droite et les milieux immobiliers.
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Le vrai problème n’est pas celui des locataires qui sous-louent leur logement, mais celui des propriétaires qui proposent des biens en permanence sur Airbnb, estime Asloca.
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Genève et Vaud ont déjà adopté une législation cantonale pour limiter la location de logements privés sur les quais.
Propriétaires et locataires sont à couteaux tirés à un peu plus de deux semaines des votes sur les deux sujets liés au droit du bail. Le cas Airbnb est entré dans la campagne, devenant un thème phare des débats. Selon ses partisans, la révision permettra notamment d’éviter que la sous-location ne soit utilisée à des fins spéculatives et de retirer du marché les logements dont la population a besoin en période de pénurie, au profit des plateformes d’hébergement.
À l’avenir, les locataires devront adresser une demande écrite au propriétaire s’ils souhaitent sous-louer leur logement. Et le bailleur doit également répondre par écrit. Ce dernier peut également refuser la sous-location si celle-ci dure plus de deux ans. En durcissant les règles, le Parlement a également voulu ralentir la croissance des plateformes.
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