News Day FR

Le patron de Desjardins pense que le retour de Trump « augmenterait l’instabilité économique »

Deux mois après que le premier ministre François Legault a décrit Donald Trump comme « un républicain un peu spécial », le PDG de Desjardins a affirmé jeudi devant le monde des affaires qu’« un retour du candidat républicain à la Maison Blanche augmenterait l’instabilité économique.

« Selon les économistes de Desjardins, un retour du candidat républicain à la Maison Blanche accroîtrait l’instabilité économique et géopolitique mondiale », a carrément prévenu Guy Cormier, président-directeur général de Desjardins, en prenant toutefois soin de ne pas prononcer le nom de Donald Trump dans son discours. discours.

Programme en question

Guy Cormier, patron de l’institution financière aux actifs de 444 milliards $, a fait cette déclaration devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), jeudi midi.

«Le programme républicain pourrait affaiblir la position concurrentielle des entreprises québécoises et canadiennes, mais l’impact de certaines propositions est difficile à anticiper», a expliqué Guy Cormier, devant un parterre de gens d’affaires.

“La multiplication des tarifs douaniers et l’expulsion massive d’immigrés sans statut pourraient avoir des effets contreproductifs sur l’économie américaine”, a-t-il prévenu.

« Un peu spécial Républicain »

En juillet dernier, à une question de Journalle premier ministre du Québec, François Legault, a qualifié Donald Trump de « républicain un peu spécial ».

« Pendant de nombreuses années, les démocrates ont été plus protectionnistes que les républicains. Là, nous avons un Républicain un peu spécial”, a-t-il déclaré.

Trois questions à Guy Cormier

En marge de son discours au CORIM, le président-directeur général Desjardins a répondu à trois questions de Journal.

Pourquoi certains membres sont-ils choqués de perdre leur guichet ?

Alors qu’une énième manifestation s’organise le 8 octobre pour dénoncer les fermetures de comptoirs dans Charlevoix, Guy Cormier se dit « sensible » à cette réalité et admet qu’il s’agissait même d’un de ses plus grands défis. grand en huit ans à la tête du mouvement. « Nos administrateurs de fonds ne se lèvent pas et ne se disent pas : « C’est une excellente décision. Ils savent que cela aura un impact sur la communauté », dit-il. Il rappelle que l’usage des compteurs est en chute libre. « D’année en année, c’est en baisse de 10 %, tout en gardant malgré tout toujours 1 500 », analyse-t-il.

Faut-il une législation plus stricte pour lutter contre la fraude ?

Lors d’une visite au 98.5, Alexandre Plourde, avocat chez Option consommateurs, a déclaré vouloir que les lois se resserrent comme au Royaume-Uni afin que les institutions financières en fassent davantage lorsque leurs clients subissent des fraudes. «Je ne sais pas si c’est une loi plus sévère dont ils ont besoin plutôt qu’un soutien», a répondu Guy Cormier interrogé par La Revue. « C’est un fléau. Nous faisons beaucoup d’éducation financière », dit-il. Il dit disposer désormais d’une équipe composée de psychologues et d’avocats pour les aider dans la possibilité d’obtenir 50 000 $.

La « bombe hypothécaire » a-t-elle éclaté ?

Il y aura 80 % plus de renouvellements hypothécaires l’an prochain que cette année, souligne Guy Cormier. Cette « bombe hypothécaire » a-t-elle éclaté ? « Personne ne nous donne les clés. Il n’y a pas d’augmentation de la délinquance. Les gens ont relativement conservé leur emploi. (…) Ils en sont capables et réaffectent leurs dépenses discrétionnaires », note-t-il. Par rapport à l’amortissement sur 30 ans qui finira par coûter plus cher, Guy Cormier voit les choses différemment : « Peut-être que ça coûtera plus cher, mais à un moment donné on fait l’hypothèse que la valeur du bien va progresser », résume-t-il.

Avez-vous des informations à nous partager sur cette histoire ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :