TERREBONNE – Un gouvernement du Parti québécois mettra « fin à l’open bar » des subventions accordées aux multinationales comme Amazon, promet Paul St-Pierre Plamondon, qui en fait même un enjeu lors de la prochaine campagne électorale.
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C’est ce qu’a indiqué le chef péquiste en réaction à un article du Journal, qui rapporte qu’avant de fermer ses entrepôts au Québec, Amazon a reçu des centaines de millions de dollars en fonds publics, principalement en contrats de services cloud, mais aussi pour l’achat d’équipements. .
Depuis 2018, le gouvernement du Québec, les ministères et les organismes publics ont conclu des contrats totalisant 100 millions de dollars avec Amazon. Le géant du web a également eu droit à de juteuses réductions sur l’électricité pour son entrepôt de Varennes.
Jouer au Monopoly
Selon le chef du PQ, c’est sous la direction de Philippe Couillard que les grandes multinationales ont commencé à bénéficier d’un « bar ouvert » au Québec, qui s’est poursuivi avec François Legault.
Le PQ estime à plus de 15 milliards de dollars le montant alloué par le gouvernement caquiste en subventions de toutes sortes sans conditions ni compensations adéquates à l’économie québécoise. Il accuse la CAQ de s’être appuyée uniquement sur le « flair » de Pierre Fitzgibbon pour « jouer au Monopoly avec l’argent des Québécois » en faisant des cadeaux à de grandes entreprises étrangères comme Northvolt et Amazon.
«On distribue des centaines de millions de dollars et on ne demande rien en retour», a dénoncé le PSPP, «et puis on s’étonne de voir une multinationale comme Amazon n’avoir aucune loyauté envers les travailleurs ni envers l’économie québécoise?»
-Le chef du Parti québécois promet « un changement complet d’orientation économique » s’il accède au pouvoir.
«Nous voulons sortir de ce modèle, mettre fin aux subventions tous azimuts aux grandes entreprises et soutenir nos PME québécoises pour qu’elles deviennent de grandes entreprises», a-t-il déclaré. Et en échange, on demandera à ces entreprises québécoises de garder leur siège social au Québec et ensuite de payer leurs impôts comme tout le monde, ce que ne font pas ces multinationales.»
Avec les bouleversements provoqués par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Paul St-Pierre Plamondon voit « une opportunité » à saisir pour « revoir notre modèle de développement économique, miser davantage sur l’innovation et la transformation de nos ressources naturelles », a-t-il déclaré. répertorié.
«Il y a tout un projet, et ce sera probablement un des sujets de campagne», a-t-il souligné, à la fin de son caucus de présession à Terrebonne.
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