Nos convictions pour 2025 dans les ETF !

Nos convictions pour 2025 dans les ETF !
Nos convictions pour 2025 dans les ETF !

En fin d’année dernière, nous partageions avec vous nos prévisions concernant un indice actions de notre choix (article republié en fin de cet article). Certains étaient haussiers et d’autres baissiers. Dans tous les cas, nous y revenons en vous présentant, pour chacune de nos convictions, un ETF associé.

Le clan des taureaux :

  • Laurent Pignot, analyste senior : favorable à une surperformance de l’indice canadien, le TSX Composite, par rapport aux indices américains

ETF pertinents : iShares MSCI Canada OPCVM (ISIN : IE00B52SF786)

Ce FNB offre une exposition diversifiée à 85 sociétés canadiennes, dont la Banque Royale du Canada (8,1 %), Shopify Subordonnée Vote (6,1 %), Toronto Dominion (4,4 %), Enbridge (4,4 %), Brookfield (3,7 %), Banque de Montréal. (3,4 %), Canadien Pacifique Kansas (3,2 %), Banque de Nouvelle-Écosse (3,2 %), Canadian Natural Resources (3,1 %) et Constellation Software (3 %). Les secteurs les plus représentés sont la finance (37,5%), l’énergie (17,5%) et l’industrie (11,5%). Les frais s’élèvent à 0,5 % et l’encours dépasse 1 milliard de dollars.

  • Romain Fournier, rédacteur en chef Marketscreener.com : positif sur le FTSE 100

ETF sélectionné : SPDR FTSE UK OPCVM All Share (ISIN : IE00B7452L46)

Il existe de nombreux fonds qui suivent la performance du marché britannique. Cela reproduit la performance du marché dans son ensemble. Ses frais sont relativement faibles (0,2 %) et son encours d’actifs s’élève à environ 500 millions de livres sterling. Ses principales positions sont celles de l’indice FTSE avec AstraZeneca (6,6%), Shell (6,5%), HSBC (6%), Unilever (4,7%), Relx (2,9%), BP (2,7%), British American Tobacco ( 2,4%), Diageo (2,4%), LSEG (2,4%), GSK (2,3%).

  • Odile Dubois, rédactrice : positive sur l’industrie pharmaceutique américaine

FNB concerné : Invesco Nasdaq Biotech UCITS (ISIN : IE00BQ70R696)

Notre rédacteur anticipe une vague imminente de transactions et d’accords au sein du secteur pharmaceutique. L’ETF Invesco Nasdaq Biotech UCITS ne suit pas directement l’indice soutenu par Odile Dubois, l’indice S&P Biotechnology Select Industry. Cependant, il existe de nombreuses positions communes. Il a investi dans Gilead Sciences (8,4%), Amgen (7,8%), Regeneron (7,7%), Vertex (7,4%), AstraZeneca (3,8%, via ADR), Alnylam (3%), Biogen (2,2%), Illumina (2,2%), Argenx (2%, via les ADR) et Moderna (1,6%). Dans cet ETF, on retrouve la majorité de l’exposition aux Etats-Unis (86,5%) mais aussi à la Suisse (7,7%), à la Suède (3,3%) et à d’autres pays en plus de faibles proportions.

  • Arthur Kuntz, analyste stagiaire : optimiste sur le segment value en Europe

FNB concerné : OPCVM iShares Edge MSCI Europe Value Factor (ISIN : IE00BQN1K901)

L’ETF offre une exposition diversifiée à une sélection d’actions sous-évaluées par rapport à leurs fondamentaux dans l’indice MSCI Europe. Il y a 149 postes. Sans surprise, on retrouve les laboratoires de l’industrie pharmaceutique Novartis (4%), Sanofi (4%) et GSK (2,2%), les constructeurs automobiles avec Stellantis (2%) et Mercedes-Benz (2%) ainsi que les entreprises technologiques délaissées avec Nokia ( 1,9%) et Infineon (1,9%). On retrouve également British American Tabacco (4,9%), Siemens (3,3%) et HSBC (2,8%).

  • Jordan Dufee, analyste senior, privilégie le secteur pharmaceutique

FNB concerné : OPCVM Xtrackers MSCI World Health Care (ISIN : IE00BM67HK77)

Le fonds est l’un des plus importants sur la thématique. Ses frais sont relativement modérés, à 0,25%. Il contient 136 composants. Les grandes sociétés pharmaceutiques sont représentées avec les champions des traitements amaigrissants Eli Lilly (8,7%) et Novo Nordisk (3,9%), les laboratoires Johnson & Johnson (4,8%), AbbVie (4,3%), Merck (3,5%), AstraZeneca ( 2,8%), Roche (2,7%) et Abbott Laboratories (2,7%), l’assureur maladie UnitedHealth (6,5%) ainsi que Thermo Fisher (2,7%).

  • Esteban Tesson, journaliste, optimiste sur le Nikkei 225

FNB concerné : iShares Nikkei 225 OPCVM (ISIN : IE00B52MJD48)

Parfois, les choses simples sont les meilleures. Inutile de chercher bien loin avec cet ETF qui réplique la performance de l’indice phare de Tokyo. Le poids principal est Fast Retailing (11,9%). D’autres sociétés sont bien représentées : Advantest (6%), Tokyo Electron (5,9%), Softbank (4,5%), Recruit (2,7%), TDK (2,5%), KDDI (2,5%), Shin Etsu Chemical (2,2%). %), Terumo (2 %) et Chugai Pharmaceutical (1,7 %). Les frais sont modérés (0,48%).

  • Grégoire Legrand, optimiste sur l’indice Merval argentin

FNB concerné : Amundi MSCI EM OPCVM Amérique Latine (ISIN : LU1681045024)

En Europe, il n’existe pas d’ETF commercialisé qui reproduit uniquement la performance des actions argentines. L’ETF Amundi MSCI EM Latin America UCITS offre une diversification entre moyennes et grandes capitalisations dans les pays émergents d’Amérique latine. L’exposition est orientée vers le Brésil (61,3%), le Mexique (26,6%), le Chili (6,2%), le Pérou (4,4%) et la Colombie (1,5%). Dix entreprises représentent 40% de l’encours : Nu Holdings (6,5%), Vale (5,8%), Petrobras (5,1%), Grupo Financiero Banorte (3,3%), Femsa (3%), Grupo México (2,9%), Weg (2,8%) et Walmart de Mexique (2,7%). Les frais de gestion sont faibles, à 0,2%, mais l’encours est faible (195 millions d’euros). C’est avant tout un produit de diversification qui permet d’avoir un contact avec l’économie sud-américaine.

Le clan des ours :

Commençons par une précision : investir dans des ETF pour jouer la baisse d’un indice ou d’une thématique implique d’investir dans des ETF inversés ou à effet de levier. Cette stratégie peut impliquer des risques supplémentaires par rapport à l’investissement ETF traditionnel. Ceci est particulièrement lié au glissement bêta. Concrètement, c’est la conséquence de l’ajustement d’un produit financier par rapport à l’actif dont il réplique quotidiennement les variations. L’ajustement s’applique aux variations quotidiennes : c’est là le problème. Prenons un exemple pour que les choses soient plus claires :

  • Supposons qu’au premier jour, un indice démarre avec une valeur de 1 000 € et qu’un ETF à effet de levier, qui cherche à doubler le rendement de l’indice, démarre également à 1 000 €. Si l’indice baisse de 100 points au premier jour, il subit une perte de 10 % et sa valeur résultante est de 900 €. En supposant qu’il atteigne son objectif affiché, l’ETF à effet de levier chuterait donc de 20 % ce jour-là et aurait une valeur finale de 800 €.
  • Au jour 2, l’indice augmente de 10 %. Sa valeur passe donc à 990 €. Pour l’ETF, sa valeur au jour 2 augmenterait de 20 %, ce qui signifie que l’ETF vaudrait 960 €.
  • Au cours des deux jours, l’ETF à effet de levier a fait exactement ce qu’il était censé faire : il a généré des rendements quotidiens deux fois supérieurs à ceux de l’indice quotidien.
  • Mais regardons les résultats sur deux jours : l’indice a perdu 1% (il est passé de 1 000 € à 990 €) tandis que l’ETF à effet de levier 2x a perdu 4% (il est passé de 1 000 € à 960 €). Cela signifie que sur la période de deux jours, les rendements négatifs de l’ETF étaient 4 fois supérieurs au rendement sur deux jours de l’indice au lieu de 2 fois le rendement.
  • Emilie Servoz, rédactrice, négatif sur le Russell 2000

FNB concerné : Amundi MSCI USA Daily (-1x) OPCVM Inverse (LU1327051279)

Il n’existe pas d’ETF Russell 2000 short commercialisé en Europe. En revanche, l’OPCVM Inverse Amundi MSCI USA Daily (-1x) offre une large exposition avec 589 positions. Mais attention, l’encours est très faible (45 millions de dollars) et les frais de gestion sont élevés (0,6 %). La liquidité peut ainsi être réduite.

  • Adrien Chavanne (moi-même), analyste junior, baissier sur le DAX

FNB concerné : Amundi ShortDAX quotidien (-1x) OPCVM Inverse (ISIN : LU2572257041)

C’est encore une fois vers un petit ETF (60 M€ d’actifs) qu’il faudra se tourner pour profiter de la baisse de l’indice allemand. Amundi ShortDAX Daily (-1x) Inverse UCITS ETF réplique l’inverse de la variation des 40 valeurs exposées à SAP (15%), Siemens (10%), Allianz (8,1%), Deutsche Telekom (7,3%), Airbus ( 6,5%), Munich RE (4,6%), Adidas (3%), Deutsche Boerse (3%), Infineon (2,9%) et BASF (2,7%).

Indices : Nos convictions pour 2025 !

 
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