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L’année 2025 démarre bien pour tous les retraités. En effet, des hausses pour tous les régimes les attendent. Certainement, ces réévaluations ne sont pas aussi impressionnantes qu’en 2023 ou 2024. Ils ont pourtant le mérite d’exister.
S’ils existent, c’est pour permettre aux retraités de s’adapter aux évolutions économiques du pays. Pour cette raison, ils sont basés sur l’inflation des derniers mois. A noter cependant que les syndicats militent pour un ajustement du salaire minimum. Selon eux, une telle méthode serait plus juste pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.
Des augmentations pour tous les régimes de retraite
Les pensions des retraités vont augmenter dans les principaux régimes, dont le régime général (Cnav), le régime des fonctionnaires (CNRACL), les compléments du secteur privé (Agirc-Arrco) et l’Aspa. Ces augmentations visent à compenser, au moins en partie, les effets de l’inflation et à soutenir les retraités face à la hausse du coût de la vie.
Pour commencer, les retraites de base évolueront conformément à la loi 2,2%. Si l’on apporte cette précision, c’est que l’ancien gouvernement de Michel Barnier a voulu geler, puis finalement limiter cette augmentation.
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Cependant, en raison de la censure, la volonté de modifier les retraites de base de 0,8% ne verra finalement pas le jour. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle pour les retraités, même si la hausse sera plus modeste qu’en 2024. L’année dernière, en raison d’une inflation galopante, les pensions ont en fait augmenté de 5,3 %.
Parallèlement, les retraités les plus modestes bénéficieront également d’une majoration de l’Aspa. En effet, l’allocation de solidarité pour les personnes âgées augmente également de 2,2%.
Agirc-Arrco : une revalorisation dès novembre 2024
Les retraités du secteur privé affiliés à l’Agirc-Arrco, qui gère les régimes complémentaires, devront attendre novembre 2025 pour bénéficier de leur majoration. En effet, ils bénéficient déjà d’une hausse depuis novembre 2024. Cette dernière, modeste, était de 1,6%.
Il faudra donc être patient pour bénéficier de la prochaine revalorisation. Mais comme l’inflation continue de ralentir, la prochaine hausse sera sans doute encore plus relative. Il est actuellement impossible de faire une estimation précise. Il est toutefois probable que la revalorisation de 2025 soit proche de 1 %.
Un contexte économique et social exigeant
Ces ajustements s’effectuent dans un contexte marqué par une inflation certes moins puissante, mais persistante. Cette dernière met à l’épreuve le pouvoir d’achat des retraités. Même si les pourcentages d’augmentation restent relativement modestes, ils traduisent néanmoins une volonté d’accompagnement, tout en respectant les contraintes budgétaires des fonds de pension.
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A ce sujet, c’est là que Michel Barnier a voulu faire beaucoup d’économies. En effet, sa volonté de geler la revalorisation des retraites de base a permis d’économiser 4 000 milliards d’euros.
Mais les autres députés ne l’ont pas entendu de cette oreille. Même au sein du groupe parlementaire de l’ancien Premier ministre, cette décision n’a pas fait l’unanimité. Ils ont souligné qu’il était essentiel de protéger les retraités de la crise économique. Pourtant, Michel Barnier les a ciblés. Enfin, les seniors peuvent donc se réjouir de la censure gouvernementale.