La flambée du prix du beurre fait grimper le prix des galettes des rois

Selon l’établissement public FranceAgriMer, le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a augmenté d’environ 40 % sur un an. Mais cette hausse ne devrait pas trop pénaliser les consommateurs, selon les professionnels du secteur.

Publié le 01/02/2025 19:25

Mis à jour le 01/02/2025 20:09

Temps de lecture : 2min

Galettes des rois in a bakery in Paris, January 5, 2024. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

La forte hausse du prix du beurre va renchérir le coût de production des quelque 60 millions de galettes des rois vendues en début d’année, à l’occasion de l’Epiphanie, qui aura lieu lundi 6 janvier. « Le beurre, qui représente la moitié du poids d’une crêpe à la frangipane, est passé cette année de 5 500 à plus de 8 000 euros la tonne. À cela s’ajoutent des augmentations de salaires et d’énergie. Le coût de fabrication va donc augmenter, mais les boulangers vont souvent réduire leurs marges », a estimé Paul Boivin, directeur général de la FEB (Fédération des entreprises de boulangerie-pâtisserie).

Selon l’établissement public FranceAgriMer, le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a augmenté d’environ 40 % sur un an. « Les crêpes, vendues sur sept à huit semaines, représentent environ 15 % du chiffre d’affaires annuel des boulangeries et des rayons boulangerie des grandes surfaces : c’est donc un vrai manque à gagner »a ajouté le directeur général de la fédération, qui regroupe de grands industriels et des chaînes de boulangerie.

« Un gâteau est vendu en moyenne 4 à 12 euros en grande surface et 17 à 30 euros chez un artisan boulanger. Mais comme l’achat reste ponctuel, le consommateur ne se rend pas forcément compte des augmentations, si elles ont lieu.” il admet. « Le beurre représente un quart de la crème d’amande et près de la moitié dans la pâte feuilletée. En deux ans, la part des matières premières est passée de 23% du chiffre d’affaires des boulangers à 26-28%», note-t-il.

Outre le beurre, d’autres ingrédients phares des crêpes ont également vu leur prix augmenter, ajoute Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, comme les œufs, touchés par la grippe aviaire. Leur prix est passé à 14 euros pour 100 œufs en décembre, contre 10 euros cet été, selon FranceAgriMer.

 
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