La crise politique pèse sur Séoul, gagnant au plus bas depuis 15 ans

La crise politique pèse sur Séoul, gagnant au plus bas depuis 15 ans
La crise politique pèse sur Séoul, gagnant au plus bas depuis 15 ans

La Bourse de Séoul a chuté vendredi, tandis que le won a plongé à son plus bas niveau depuis quinze ans, sur fond d’aggravation de la crise politique en Corée du Sud, tandis que le yen tentait de se redresser dans un marché suspendu à la Banque de Corée. Japon.

Les députés sud-coréens ont voté vendredi la destitution du président par intérim Han Duck-soo, l’accusant d’avoir “participé activement à l’insurrection” après la tentative ratée de son prédécesseur d’imposer la loi martiale le 3 décembre.

Dans le même temps, un indice composite du sentiment des investisseurs sud-coréens publié vendredi a montré la plus forte baisse depuis avril 2020 et le début de la pandémie de Covid.

Outre l’incertitude du climat politique dans le pays, les entreprises s’inquiètent des mesures protectionnistes que pourrait prendre le président américain élu Donald Trump à son arrivée à la Maison Blanche en janvier.

De quoi alourdir les marchés: à la Bourse de Séoul, l’indice phare Kospi a terminé en baisse de 1,02% à 2404,77 points, après être tombé en séance à son plus bas niveau depuis trois semaines.

Les valeurs ont été particulièrement attaquées, comme E-Mart, la plus grande chaîne d’hypermarchés du pays (-9,40%), qui s’apprête à fusionner sa branche numérique avec le géant chinois du e-commerce. -Alibaba-commerce.

Dans le même temps, la monnaie sud-coréenne, qui avait déjà fortement chuté début décembre après la proclamation avortée de la loi martiale, a de nouveau connu un soudain accès de faiblesse.

Il est tombé à 1.487,03 wons pour un dollar, son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2009. Vers 07h30 GMT, il a chuté de 0,48% à 1.474 wons.

Le yen tente de rebondir après un plus bas de six mois, la BoJ intrigue

Vendredi vers 07H30 GMT, la monnaie japonaise (+0,11% à 157,82 yens pour un dollar) tentait de reprendre son souffle après être tombée jeudi soir à son plus bas niveau depuis la mi-juillet, aux alentours de 158 yens.

La monnaie japonaise est en baisse pour quatre séances consécutives cette semaine, pénalisée par la réduction des volumes d’échanges et par les interrogations sur la politique monétaire.

Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Kazuo Ueda, a évoqué la semaine dernière une pause prolongée dans le resserrement de la politique monétaire de l’institution, face aux incertitudes économiques internes et internationales.

Dans une autre intervention, M. Ueda a expliqué mercredi que les tarifs continueraient à être “ajustés” seulement si la situation continuait à s’améliorer sur le plan économique et des prix : une absence de signal clair entretenant la perplexité des opérateurs.

Toutefois, les taux japonais qui seraient maintenus à leurs niveaux encore extrêmement bas contrasteraient avec les taux américains élevés que la Réserve fédérale (Fed) n’entend baisser que progressivement. Cet écart favorise les investissements en dollars, plus rémunérateurs, au détriment du yen.

/ATS

 
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