C’est le fléau des automobilistes un peu pressés. Et même s’ils parviennent à limiter les dégâts, soit en freinant à proximité d’un signal radar fixe, soit en utilisant certaines applications pour connaître les points de contrôle, il est difficile d’échapper aux voitures radar. Il s’agit d’appareils embarqués à bord de voitures banalisées conduites principalement par des sociétés privées agréées par l’État. Un peu à la manière des « sulfateurs PV » des grandes villes, sauf qu’ici, le but n’est pas de traquer le stationnement, mais les excès de vitesse. Voire des « excès de vitesse », selon le site de la Sécurité routière. Ces voitures ne sont évidemment pas signalées sur les routes, et intègrent un flash infrarouge qui n’est pas non plus détectable par l’utilisateur flashé.
Itinéraires et marges techniques
Les itinéraires empruntés par ces voitures radar sont définis par les services de l’État, en coordination avec les préfets de département. La priorité est donnée aux tronçons de route où sont constatées des vitesses excessives provoquant des accidents. On les rencontre sur les autoroutes, les routes nationales, départementales et communales. Et attention, car ces voitures peuvent flasher les voitures circulant dans la même direction qu’elles, mais aussi celles qu’elles dépassent, même avec un terre-plein central.
Quant à la « marge technique », elle est fixée à 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h, et à 10 % pour celles supérieures à 100 km/h. Cela signifie qu’en agglomération, les voitures radar ne clignotent théoriquement pas en dessous de 61 km/h, tandis que, sur les voies rapides et les autoroutes, les véhicules roulant à des vitesses supérieures à 124 km/h et 100 km/h respectivement seront flashés. 146 km/h.
Quelles nouvelles régions en 2025 ?
S’il existe actuellement environ 400 voitures radar sur l’ensemble du territoire, elles sont actuellement réparties sur huit régions de France métropolitaine, comme suit :
- Burgundy-Franche-Comté
- Bretagne
- Center-Val de Loire
- Grand Est
- Hauts-de-France
- Normandie
- Nouvelle-Aquitaine
- Loire region
Mais les autres régions ne devraient pas se réjouir trop vite, car 2025 sera l’occasion de voir ces voitures banalisées arriver dans trois nouvelles régions :
- Auvergne-Rhône-Alpes
- Occitanie
- Provence-Alpes-Côte d’Azur
Note that in Île-de-France, les voitures radars banalisées ne sont pas encore confiées à des entreprises privées, mais à la police. Tandis que la Corse sera bientôt la dernière région totalement épargnée.
Au total, avec les nouvelles régions ajoutées à la liste, il devrait y avoir entre 500 et 550 voitures radar en France d’ici 2025. Des véhicules qui, comme nous l’avons dit, sont difficiles à détecter, car banalisés. Il existe en revanche plusieurs techniques pour les reconnaître.
Le plus simple est peut-être encore de reconnaître les modèles de voitures utilisés. Et pour vous aider, il existe un site collaboratif qui les répertorie, ainsi que leur couleur et leur marquage. Parmi les plus courantes figurent les Citroën Berlingo, Ford Focus et Mondeo, Peugeot 308 et 508, Seat Leon, Škoda Octavia. ou les Volkswagen Golf et Passat. Il y a aussi des Renault Megane, des Dacia Sandero… Et si vous n’êtes pas doué pour repérer ces modèles, vous pouvez aussi traquer le boîtier placé sur le tableau de bord avant, le capteur généralement intégré au centre du pare-chocs avant ou un carré collé au pare-brise arrière qui contient des caméras embarquées. Vous êtes prêts à passer 2025 sans vous faire flasher !