A l’approche des fêtes de fin d’année, le ministre du Commerce a mis en garde contre tout «augmentation injustifiée des prix des produits de consommation» qu’il dit lui-même avoir observé et impose, dans un communiqué, aux commerçants d’afficher les prix.
Mais compte tenu de la situation économique assez difficile que traverse le pays, les Ouagalais comptent bien être de la partie. “Je suis venu acheter de l’alloco et des pommes de terre pour la fête. Je vois que les choses se présentent très bien, la ville est animée. Disons que les prix des produits sont plutôt acceptables. On essaie de se débrouiller avec ça »» a confié Ousseni Drabo, un client.
Volailles, épices, légumes frais… sont les plus recherchés par une clientèle comme Mme Bationo pour qui les vacances au Burkina Faso, comme ailleurs, ont toujours été synonymes de flambée des prix. “Je suis venu au marché pour acheter des condiments. Les prix sont néanmoins plus élevés que les années précédentes. Par exemple, un bidon d’huile coûte aujourd’hui environ 7 000 francs CFA contre 5 500 auparavant. C’est cher, tout comme les concombres et les carottes» note-t-elle.
Les salons de beauté et de couture sont toujours bondés à cette période de l’année. Au marché de Pissy à Ouagadougou malgré l’inflation, le salon de coiffure de Mme Nacro affiche complet. « Nous traitons actuellement les commandes de la semaine dernière. Certaines personnes viennent directement au salon pour l’installation. Il y a du beau monde et il y en a pour toutes les gammes de prix », a-t-elle déclaré.
Pour de nombreux Burkinabè, les fêtes de fin d’année sont avant tout un moment privilégié pour les familles et les enfants. Certaines personnes en paient le prix parce qu’elles pensent que c’est une opportunité de rendre les gens heureux.
Par Jean Paul Windpanga Ouédraogo (Ouagadougou, correspondence)
25/12/2024 à 16h25