retour sur les moments forts du mois de mars

retour sur les moments forts du mois de mars
retour sur les moments forts du mois de mars
Fin 2024, les places, rues et monuments de Toulouse se parent de leurs plus beaux habits de lumière. (©Gazette du Midi)

Entreprise du mois : Bringer IP


Créé en 2016 par Mathieu Bringer et Léonard Pirastru, Bringer IP est un cabinet de conseil en propriété industrielle (IPC), exclusivement dédié à la protection des créations d’entreprises et d’entrepreneurs innovants. (©BringerIP)

En mars, le cabinet toulousain Bringer IP, spécialisé dans la propriété industrielle dans les domaines de l’aéronautique, des transports, de la mécanique et de l’intelligence artificielle, a annoncé le rachat du cabinet d’avocats Diamant. L’opportunité pour Bringer IP, lancé en 2016 par Mathieu Bringerpoursuivre sa trajectoire de croissance en renforçant ses expertises en médecine, chimie et matériaux.

Le cabinet toulousain gère désormais plus de 5 000 titres de propriété industrielle et intervient tout au long du cycle de création : identification, protection, valorisation et défense du patrimoine immatériel des entreprises. Aujourd’hui, il profite d’un portefeuille de plus de 400 clients dont des géants comme Liebherr Aerospace, Procter & Gamble et la SNCF, mais aussi un certain nombre « des PME régionales ou nationales comme le groupe HBF mais aussi des start-up et des centres de recherche académiques »détaille Mathieu Bringer qui a travaillé pendant plus de 15 ans dans plusieurs cabinets de conseil en propriété industrielle en Europe et en Asie.

Une longue expérience internationale qu’il partage avec son associé et responsable du service juridique Léonard Pirastru et quelle est leur force aujourd’hui. Dopé par la course à l’innovation dans laquelle se sont engagées les entreprises du monde entier depuis la crise sanitaire, Bringer IP a enregistré un croissance annuelle à deux chiffres. Une dynamique qui l’a poussé à ouvrir un deuxième bureau à Lyon en 2022 et à rechercher de nouveaux locaux pour accueillir son équipe (10 salariés), qu’il souhaite agrandir.

La start-up à suivre : Sensorion


Selon les données de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la surdité touche 6 % des 15-24 ans en . (©Pixabay)

Créé en 2009 sur la base des travaux de Dr Christian Chabbert au sein d’une unité de recherche Inserm, à l’Institut des Neurosciences de Montpellier, Sensorion développe des thérapies innovantes pour restaurer, traiter et prévenir problèmes d’audition. Après avoir clôturé un premier tour de table 35 M€ en août 2023le medtech a réitéré l’exploit en début d’année en levant 50,5 M€avec ses investisseurs historiques que sont Invus, Sofinnova Partners et Redmile Group.

Cette augmentation de capital « permettra à l’entreprise de poursuivre ses efforts pour faire progresser ses programmes de thérapie génique développés dans le cadre de la collaboration récemment renouvelée avec l’Institut Pasteur »expliqué à l’époque Nawal OuzrenDirecteur Général de Sensorion.

Les programmes en question ? Le développement d’une molécule appelée SENS-401. Pris par voie orale, il vise à protéger et préserver les tissus de l’oreille interne contre les dommages pouvant entraîner une perte auditive. Les équipes Sensorion travaillent également surotoferlineune protéine essentielle à la transmission du signal au nerf auditif. L’objectif est ici de restaurer l’audition des patients porteurs de mutations liées à un déficit en otoferline et souffrant d’une surdité neurosensorielle sévère à profonde, survenant avant l’apparition du langage, et non syndromique.

Des recherches importantes et surtout très importantes alors qu’à l’échelle mondiale, on estime que, d’ici 2050, près de 2,5 milliards de personnes souffrira d’une surdité plus ou moins prononcée.

Actualité communautaire : gestion du réseau électrique


La SDEHG réalise, pour le compte des communes de Haute-Garonne, les travaux d’entretien et d’investissement nécessaires à un éclairage public performant et respectueux de l’environnement. (©Pixabay)

En mars dernier, le Syndicat départemental de l’énergie de la Haute-Garonne (SDEHG) faisait le bilan de l’exercice 2023 en termes d’investissement. Oeuvrant pour réaliser des économies d’énergie sur l’éclairage public, développer un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques ou encore réaliser des diagnostics énergétiques des bâtiments publics, le syndicat ambitionne de mutualiser la gestion et le développement du réseau électrique dans 585 communes du département, soit toutes de la Haute-Garonne, à l’exception de la ville de Toulouse.

En 2023, il a réalisé 55 millions d’euros d’investissement notamment dans la rénovation et l’entretien de l’éclairage public pour un montant de 35,3 millions d’euros. Son programme phare appelé “LED Haute-Garonne 2026++” a permis d’atteindre un économie d’énergie de 80% et génération de 2 millions d’euros d’économies sur les projets de loi municipaux. D’autres travaux entrepris incluent le renforcement du réseau électrique, le raccordement des utilisateurs et l’enfouissement des lignes électriques.

Autre bonne nouvelle annoncée : une trajectoire financière plus saine avec un excédent estimé à 5 millions d’euros en fin d’exercice. De bons résultats qui ont permis à la structure de prévoir 70 M€ d’investissements supplémentaires en 2024, dont 20 M€ alloués à la modernisation de l’éclairage public. D’autres projets incluent le développement de bornes de recharge pour véhicules électriques et la création de la SEM Haute-Garonne Énergie avec le Conseil Départemental.

 
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