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Après avoir été arrêté en 2019 par la SNCF, le train Toulouse-Barcelone reviendra avec la compagnie espagnole Renfe au printemps 2025. Les autorisations viennent d’être obtenues.
Toulouse Barcelone en train, c’est reparti ! Après l’arrêt du trajet en 2019 par la SNCF, c’est Renfe qui relance le trajet transfrontalier entre les deux métropoles. L’Agence ferroviaire de l’Union européenne vient de certifier que l’opérateur espagnol respecte toutes les exigences imposées par l’Agence française de sécurité (EPSF) et l’Agence espagnole de sécurité (AESF).
Le parcours comprendrait des escales à Gérone, Figueres, Perpignan puis Carcassonne avant de rejoindre Toulouse. Le tout en trois heures et demie de trajet.
“A partir du printemps 2025, Renfe proposera six fréquences quotidiennes (trois dans chaque direction) qui relieront 17 villes des deux pays par des voyages directs”, indique la société dans un communiqué.
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Dans un premier temps, la liaison sera saisonnière : d’avril prochain jusqu’à mi-septembre, Renfe proposera ces trajets via Carcassonne et Perpignan en 3 heures 30 minutes à bord d’un AVE blanc (le TGV espagnol). En cas de succès, la ligne pourrait s’étendre au reste de l’année.
Lancée en 2013 par la SNCF qui travaillait alors Renfe, la ligne Toulouse Barcelone a été supprimée en 2020. Elle n’a jamais trouvé son public, en raison de tarifs excessifs et de mauvais horaires. Désormais concurrente de la SNCF, Renfe devrait proposer des tarifs plus bas, à l’image de ceux qu’elle pratique depuis plus d’un an sur les lignes Madrid-Marseille et Barcelone-Lyon avec des trains remplis à 80% en moyenne. .
« Excellente nouvelle »
“Une grande partie des itinéraires desservis par les trains AVE International ne pouvaient être parcourus, jusqu’à l’entrée en service de Renfe en France en juillet 2023, que par la route et, dans certains cas, par avion”, explique Renfe.
« Le TGV est enfin de retour entre Toulouse et Barcelone […]”, c’est une excellente nouvelle”, s’est réjoui le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, “tant pour nos industries que pour la décarbonation de nos déplacements : une vraie alternative à la voiture et à l’avion.”
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