Un investisseur sauve Lilium et ses taxis aériens à la dernière minute

Un investisseur sauve Lilium et ses taxis aériens à la dernière minute
Un investisseur sauve Lilium et ses taxis aériens à la dernière minute

Keystone-SDA

La start-up allemande de taxis aériens Lilium a annoncé mardi avoir conclu un accord de rachat avec un consortium d’investisseurs dirigé par une société bavaroise, évitant ainsi la liquidation qui la menaçait depuis son dépôt de bilan.

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24 décembre 2024 – 11h37

(Keystone-ATS) Lilium, qui se présente comme un pionnier dans le domaine de l’aviation électrique, a signé un « contrat d’achat d’actifs avec Mobile Uplift Corporation GmbH », une société enregistrée à Munich (sud) et créée par « un consortium expérimenté d’investisseurs européens et nord-américains ». entreprises » qui vont acquérir ses actifs, selon un communiqué.

L’entreprise basée en Bavière mise depuis ses débuts en 2015 sur ses « Lilium jets », des engins électriques à décollage vertical pouvant accueillir quatre à six passagers.

“Sous réserve de la réalisation de certaines conditions suspensives, Lilium estime que cet accord permettra à ses filiales d’obtenir les fonds nécessaires à la relance de leurs activités”, ajoute-t-on, sans que le montant de cet investissement ne soit dévoilé.

Les noms des investisseurs derrière l’entité Mobile Uplift ne sont pas non plus dévoilés, alors que la finalisation de la transaction « est actuellement prévue pour début janvier 2025 », selon le communiqué.

Suppressions d’emplois

Cet accord de dernière minute intervient après que Lilium a dû arrêter ses activités et licencier vendredi dernier la quasi-totalité de ses 750 salariés restants, après en avoir déjà licencié 250, faute de trouver un repreneur avant la date limite fixée à lundi.

Les défis techniques sont énormes et l’argent manque depuis peu pour l’entreprise qui est encore en phase de développement de ses appareils.

A ce jour, Lilium a reçu une centaine de commandes fermes et environ 700 précommandes dans le monde, selon un porte-parole.

Elle fait face à une rude concurrence – notamment de la part de géants mondiaux comme Airbus ou Boeing – pour développer une technologie destinée à révolutionner les transports urbains et qui nécessite des capitaux importants.

 
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