près de Mêle-sur-Sarthe, il faudra contenir les dépenses et trouver de nouveaux financements

près de Mêle-sur-Sarthe, il faudra contenir les dépenses et trouver de nouveaux financements
près de Mêle-sur-Sarthe, il faudra contenir les dépenses et trouver de nouveaux financements

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nathalie.legendre

Publié le

22 décembre 2024 à 19h28

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C’est dans un « contexte très compliqué » que le Conseil communautaire de la Vallée de la Haute Sarthe a débattu des orientations budgétaires, mardi 10 décembre 2024, à Mêle-sur-Sarthe (Orné). Pas encore de nom pour un Premier ministre ce soir-là et un budget national non voté. Christophe de Balorrele président, l’a souligné en préambule des débats.

La veille, les édiles étaient encore à pied d’œuvre pour finaliser ce budget – élaboré avant la démission de Michel Barnier – qui a été mis aux voix une semaine plus tard, mardi 17 décembre.

Un budget basé sur des hypothèses

Didier Bourbanen charge des finances, a fait état d’« hypothèses macroéconomiques » : une croissance estimée à 0,9 % en en 2025, une inflation à 1,7 %, une croissance de l’emploi public et un taux de chômage de 7,3 %.

« En raison de la démission du Gouvernement, il est difficile de connaître avec certitude le contenu définitif du projet de loi de finances. »

Il retient, de la version initiale, la nécessité de limiter le déficit en réduisant les dépenses publiques et en augmentant les recettes fiscales.

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Concernant les mesures relatives aux collectivités, Didier Bourban a insisté sur la nette réduction du Fonds vert “qui passe de 2,5 milliards d’euros en 2024 à 1 milliard en 2025”.

Les élus ont un défi de taille à relever : trouver de nouveaux financements pour mener à bien les projets. L’autre sera de contenir les dépenses de fonctionnement… tout en maintenant les services à la population.

Mais des points positifs ont été relevés, « comme un bon taux de subvention sur certains dossiers » et la bonne idée d’avoir contracté un emprunt il y a deux ans « alors que les taux étaient au plus bas ».

La masse salariale augmente

Au sein de la collectivité, Christophe de Balorre a rappelé que la dépense qui augmente le plus est celle liée à la masse salariale.

Nous avons besoin de personnel toujours plus qualifié pour répondre aux exigences administratives et techniques. Les projets que nous réalisons nécessitent une expertise et des compétences techniques.

Christophe de Balorre.

Il évoque notamment le renforcement des ressources humaines, avec deux agents à la tête de ce service.

La communauté emploie environ 70 agents. Les salaires ont été évoqués par certains conseillers, conscients que si des efforts ne sont pas faits, « les agents iront ailleurs ». Le président approuve : « si on veut garder nos agents, il va falloir s’aligner. »

Des travaux sont nécessaires au camping pour faire face à l’afflux de camping-cars. ©Nathalie LEGENDRE

Un programme sur deux ans

Côté investissements, les principales opérations ont été présentées lors de la soirée (renaturation de la zone artisanale de Coulonges, aménagement du camping, futurs locaux de la CdC).

Nous avons choisi de mettre en place des programmes sur deux, voire trois ans. C’est un budget plus sincère que nous vous présentons.

Christophe de Balorre.

En le divisant ainsi, le président a voulu se rapprocher de la réalité de ce qui sera ou ne sera pas fait lors de l’exercice. « Nous incluons dans le budget ce qui sera fait au cours de l’année. »

Les investissements se répartissent comme suit : 6,82 M€ en 2025 et 4,94 M€ en 2026. « Pour rappel, nos investissements sont financés, en moyenne, à 44 %. »

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