L’annonce de l’échec des négociations dans le cadre du projet de rachat de la Fonderie de Bretagne a stupéfié le pays de Lorient. A Hennebont, cette nouvelle a un retentissement particulier car FDB, anciennement SBFM, est l’héritier des Forges d’Hennebont. « Dans les années 50 et 60, nos aînés ont su faire cause commune au sein du Comité de Défense des Forges d’Hennebont. Quelles que soient leurs actions, soutenons massivement les salariés de la Fonderie pour que cette entreprise puisse survivre », a déclaré samedi 21 décembre 2024 Fabrice Lebreton, du groupe d’opposition Hennebont pour tous. « Macron et Bayrou peuvent-ils permettre aux entreprises, qui bénéficier de millions d’euros d’aides publiques, pour continuer à délocaliser au seul nom de la rentabilité et pour satisfaire les actionnaires ? Renault affiche un résultat net de 2,2 milliards d’euros pour 2023. C’est aussi un directeur général dont la rémunération a augmenté de 19 % en 2023 pour dépasser les 5 millions d’euros annuels », critique le groupe de gauche pour qui « à l’heure où les questions de La souveraineté industrielle de la France et sa réindustrialisation sont évoquées, fermer la Fonderie est un non-sens économique.» Fabrice Lebreton s’inquiète « de l’indépendance économique du pays de Lorient et de la Bretagne. Cette entreprise a un avenir : c’est vital pour l’emploi.
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