L’investisseur avisé | Et si BCE quittait la Bourse ?

L’investisseur avisé | Et si BCE quittait la Bourse ?
L’investisseur avisé | Et si BCE quittait la Bourse ?

Chaque dimanche, nous mettons en lumière des éléments d’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles aux investisseurs, mais qui auraient pu passer inaperçus.

La baisse de près de 40 % des actions de BCE cette année continue d’alimenter les discussions et laisse entendre que l’entreprise montréalaise de services technologiques a perdu ses attributs défensifs.

L’analyste Aravinda Galappatthige chez Canaccord soutient que les pressions les plus récentes sont notamment liées aux ventes à perte fiscale.

La réputation de avant notre ère car une action hautement défensive et à faible bêta n’est plus valable, ce qui pourrait entraîner un changement significatif dans la composition de l’actionnariat.

Aravinda Galappathige, analyste chez Canaccord

Son collègue Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, note pour sa part que des rumeurs ont récemment circulé selon lesquelles BCE chercherait à vendre sa plateforme média ou ses chaînes sportives. « Je ne crois pas qu’il y ait une intention de le faire, même si une future vente des 20 % des actions des Canadiens de Montréal ne serait pas surprenante. »

Pour créer un changement dans les attentes, repositionner BCE et recréer un climat de confiance, Maher Yaghi de Scotia suggère notamment de fusionner les actifs de Bell Média avec Corus en une société distincte cotée en bourse, de réduire le dividende de moitié et d’éliminer le programme de réinvestissement des dividendes.

Et si la situation ne s’améliore pas, BCE pourrait-elle faire l’objet d’une prise de contrôle par un fonds d’investissement privé ? Cet expert pose la question dans sa note envoyée jeudi.

Le président du conseil d’administration de Dollarama vient de vendre pour plus de 7,7 millions de dollars d’actions du détaillant montréalais. Stephen Gunn a vendu un lot de 54 950 actions le 12 décembre. Il est administrateur depuis 2009 et président du conseil d’administration depuis six ans.

Le plus grand actionnaire institutionnel de Groupe TVA a encore une fois augmenté sa participation dans le télédiffuseur montréalais. Un dépôt réglementaire déposé ce mois-ci auprès des autorités révèle que les récents achats d’actions de TVA, y compris le mois dernier, ont augmenté la participation de Rational Investment Group dans TVA à 19,79 % à compter de décembre. La participation de cette société d’investissement de Boston dans TVA est passée à 11,8 % l’automne dernier avant d’être augmentée à 15,9 % en début d’année.

Depuis que la famille fondatrice de l’exploitant de supérette japonais 7-Eleven envisage de coter les actifs américains de Sept et moi dans le cadre de son offre de rachat sur le conglomérat, la vente des magasins de proximité américains 7-Eleven à Couche-Tard pourrait en fin de compte être la meilleure solution pour tout le monde, pense John Zamprao de Scotia. Il donne une probabilité « raisonnable » à cette éventualité qui permettrait aux actifs japonais de Seven & i de rester sous contrôle local.

Et les plans B et C de Couche-Tard pourraient bien être la chaîne de dépanneurs américaine Casey’s General Stores et l’exploitant de dépanneurs polonais Zabka Group, a-t-il ajouté dans un rapport publié la semaine dernière. Même s’il estime que Casey’s peut avoir une valeur relative trop élevée, l’analyste estime que Zabka, qui vient d’être coté à la Bourse de Varsovie, est une cible européenne intrigante qui donnerait à Couche-Tard une position dominante en Pologne, où sa présence est actuellement faible mais non négligeable.

Huit titres québécois font partie de la liste des meilleures idées de placement présentée jeudi par Valeurs mobilières Desjardins pour 2025. Ces titres sont Le piège, 5N Plus, AtkinsRéalis, Bombardier, TFI, Image de synthèse, Boralex et Innergex.

Le principal responsable de la fabrication chez Le piège vient de vendre pour près de 700 000 $ d’actions du fabricant de vêtements montréalais. Benito Masi a vendu un bloc de 10 000 actions le 11 décembre.

Québecor a obtenu le soutien de RBC en milieu de semaine. L’analyste Drew McReynolds estime qu’après une période de révisions à la baisse des attentes depuis l’acquisition de Freedom, la configuration risque-récompense est devenue plus attrayante. Il dit notamment qu’il considère Quebecor comme un bénéficiaire probable d’un environnement tarifaire plus discipliné dans le sans-fil et l’internet à partir de 2025. Seulement 3 analystes sur 12 ne proposent désormais pas l’achat.

Le président exécutif du conseil d’administration de Tecsys vient de vendre pour un peu plus de 100 000 $ d’actions du fournisseur montréalais de logiciels de gestion de la chaîne d’approvisionnement. Dave Brereton a vendu un bloc de 900 actions le 13 décembre et un bloc de 1 500 actions le 6 décembre.

La Bourse de Toronto sera fermée trois jours cette semaine pour Noël. Il ne sera possible d’exécuter des transactions que le lundi et le vendredi.

Titres québécois de CAE, Tecsys un toi Groupe Dynamite tous ont atteint cette semaine un sommet en 52 semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de avant notre ère, Gourou, Canadien National, Dorel, TVA, Colabor et Connu a atteint son plus bas niveau des 52 dernières semaines cette semaine.

Cette section est en pause pendant deux semaines. Retour le 12 janvier.

 
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