Forte baisse des immatriculations européennes de voitures électriques

(Keystone-ATS) Cette baisse des automobiles « zéro émission » a été supérieure à celle du marché toutes motorisations confondues, qui s’est érodé de 1,9% par rapport à novembre 2023, a précisé l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) dans ses chiffres mensuels de livraisons.

Deux des principaux marchés nationaux d’Europe, la France et l’Allemagne, ont vu leurs immatriculations de voitures électriques baisser le mois dernier, de 24,4 % et 21,8 % respectivement. Résultat à l’échelle européenne, la part des véhicules électriques est tombée à 15 % contre 16,3 % en novembre 2023.

Les hybrides rechargeables (carburant-électricité) du secteur ont également été moins attractifs, tombant à 7,6% de part de marché en novembre contre 8,2% un an plus tôt.

Les gagnants sont à trouver parmi les voitures hybrides non rechargeables, qui ont grimpé à 33,2% du marché en novembre contre 27,5% un an plus tôt, “surperformant les immatriculations de voitures à essence pour le troisième mois consécutif”, a relevé l’ACEA.

Ces derniers représentent 30,6 % du marché, toujours loin devant les diesels, qui ne convainquent qu’un acheteur sur dix (10,6 %).

Durant les 11 premiers mois de l’année, le marché européen a légèrement évolué dans le vert sur un an (+0,4%) mais les véhicules électriques ont plongé de 5,4% et ne représentent plus que 13,4% des immatriculations, si bien que l’UE envisage d’interdire la vente d’automobiles thermiques neuves d’ici 2035.

Du côté des constructeurs, le groupe Volkswagen est toujours en tête et règne sur 26,7% du marché de l’Union européenne depuis janvier (+0,6 point sur un an), devant Stellantis (16,8% des immatriculations, -1,3 pt) et Renault, stable à 10,8%.

Précurseur et spécialiste des voitures hybrides, Toyota poursuit sa progression, gagnant 1,1 point de pénétration du marché européen par rapport à janvier-novembre 2023, à 8 % du total, néanmoins suivi de près par les Sud-Coréens de Hyundai à 7,9 %.