Vague de changements dans la propriété des entreprises à venir au cours de la prochaine décennie au Québec

Vague de changements dans la propriété des entreprises à venir au cours de la prochaine décennie au Québec
Vague de changements dans la propriété des entreprises à venir au cours de la prochaine décennie au Québec

Une vague de changements sans précédent dans la propriété des entreprises est attendue au Québec au cours de la prochaine décennie, révèle une nouvelle étude sur les rachats.

Selon les acteurs économiques, cela doit être une priorité pour assurer la pérennité des entreprises québécoises et éviter qu’elles soient vendues à des intérêts étrangers et déménagent. Les transferts d’entreprises ont été associés, en 2021, à 33 G$ d’actifs au Québec, note l’étude.

Le rapport détaillé duÉtude nationale sur les reprises et transmissions d’entreprises au Québec, 2015-2021 a été rendue publique mardi à Québec.

Selon les prévisions, on pourrait s’attendre à environ 9 500 transferts d’entreprises au Québec en 2024 et à plus de 50 000 au cours des cinq prochaines années. Pas moins de 48 % des transferts étaient concentrés dans la région de Montréal, comparativement à 10 % dans la région de Québec.

« Le repreneuriat est le défi économique le plus important que la région de la Capitale-Nationale et le Québec devront vivre au cours des prochaines années, particulièrement au cours de la prochaine décennie », a déclaré Frédérik Boisvert, président-directeur général. PDG de la Chambre de commerce et d’industrie du Québec (CCIQ).

«Il s’agit certainement, à l’échelle du Québec, mais aussi dans le monde, du plus gros transfert d’actifs de l’histoire de l’humanité», a-t-il ajouté.

Plus de rachats que de nouvelles entreprises

Pour la seule région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec, on estime que 4 585 transferts d’entreprises devraient avoir lieu de 2025 à 2029. En 2024, environ 850 transferts auront été effectués dans la région.

«Depuis 2021, il y a plus d’entreprises qui ont été rachetées au Québec que le nombre d’entreprises qui émergent», a poursuivi M. Boisvert.

« On parle de Québec Inc. depuis des années. Nous parlons de la Révolution tranquille. On parle de l’économie québécoise qui a émergé. Eh bien, ce sont des joyaux que nous voulons préserver car, ultimement, ils sont menacés à court terme», a poursuivi le nouveau président-directeur général de la CCIQ.

En 2024, les intentions de vente et de transfert d’entreprises privées au cours des douze prochains mois ont presque doublé au Québec depuis 2017 pour atteindre en moyenne près de 14 000 entreprises sur les trois premiers trimestres, selon Statistique Canada.

Alexandre Ollive, PDG du Centre de transfert d’entreprises du Québec, a insisté sur le fait que la reprise est cruciale pour l’économie du Québec.

Photo Stevens LeBlanc

«L’objectif […]c’est faire en sorte que le Québec soit encore plus actif pour pérenniser nos entreprises au Québec et éviter que nos sièges sociaux disparaissent, nos entreprises ferment», a indiqué Alexandre Ollive, président-directeur général du Centre de transfert d’entreprises québécois (CTEQ), pour qui «la prochaine décennie sera celui de la repreneuriat ».

L’étude présentée mardi a été réalisée sous la direction de Marc Duhamel, professeur agrégé au Département de finance et d’économie de l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheur à l’Institut de recherche sur les PME. depuis 2014. La suite de l’étude mesurera le taux de survie des entreprises transférées au Québec sur un horizon de cinq ans.

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