Crédit agricole SA appoints Olivier Gavalda as general manager to replace Philippe Brassac – 12/17/2024 at 11:57 p.m.

Crédit agricole SA appoints Olivier Gavalda as general manager to replace Philippe Brassac – 12/17/2024 at 11:57 p.m.
Crédit agricole SA appoints Olivier Gavalda as general manager to replace Philippe Brassac – 12/17/2024 at 11:57 p.m.

Crédit Agricole SA appoints Olivier Gavalda as Managing Director, replacing Philippe Brassac

Le conseil d’administration de Crédit Agricole SA a choisi mardi Olivier Gavalda pour occuper le poste de directeur général de l’entité cotée du groupe bancaire mutualiste français à l’issue de l’assemblée générale du 14 mai 2025, selon un communiqué du groupe.

« Réuni le 17 décembre 2024, le Conseil d’administration de Crédit Agricole SA, sous la présidence de Dominique Lefebvre, et sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance, a décidé de nommer Olivier Gavalda en qualité de Directeur général de Crédit Agricole SA, suite à l’Assemblée Générale du 14 mai 2025″, a indiqué la banque dans un communiqué,

Olivier Gavalda remplacera Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA depuis mai 2015, atteint par la limite d’âge pour exercer ses fonctions statutairement fixée à 65 ans par la société.

“La transition au sein de la direction générale de Crédit Agricole SA s’organisera dans les mois à venir”, indique le Crédit Agricole dans le communiqué.

Olivier Gavalda est directeur général adjoint de Crédit Agricole SA, en charge de la banque universelle depuis novembre 2022, et a notamment dirigé le Crédit Agricole d’Ile-de- pendant plus de six ans.

Si Olivier Gavalda était considéré dès le départ comme favori, son âge – 61 ans à sa prise de fonction – faisait s’interroger certains quant à sa capacité à agir sur une période de « seulement » quatre ans alors que Philippe Brassac est resté 10 ans. à la tête de l’entité cotée du groupe

Le futur directeur général a été préféré dans la dernière ligne droite à Gérald Grégoire, directeur général adjoint de Crédit Agricole SA en charge du pôle clientèle et développement depuis juillet 2023, et Stéphane Priami, directeur général de Crédit Agricole finances personnelles & mobilité depuis janvier 2020.

Jean-Paul Mazoyer, directeur général adjoint en charge des technologies, du numérique et des paiements depuis 2021, Jérôme Grivet, directeur général adjoint en charge des fonctions de gestion et de contrôle depuis septembre 2022, et Michel Ganzin, directeur général du Crédit Agricole d’Ile-de -La France depuis novembre 2022, avait été exclue plus en amont dans la course au poste.

Le nouveau directeur général de la troisième banque française en termes de capitalisation boursière, avec un bénéfice net part du groupe publié de 6,3 milliards d’euros en 2023 pour un produit net bancaire de 25 milliards d’euros, prendra les rênes d’un groupe confronté à de nombreux défis. .

Crédit Agricole SA, détenu majoritairement par les 39 caisses régionales du Crédit Agricole, est présent dans la gestion de l’épargne et de l’assurance, la banque de proximité avec LCL, la gestion de patrimoine et même à l’international. Le groupe Crédit Agricole dans son ensemble et ses 154 000 salariés ont généré 8,2 milliards d’euros de bénéfices en 2023 pour plus de 36 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Olivier Gavalda devra notamment clarifier la situation des activités de la banque en Italie, où le Crédit Agricole détient 15,1% du capital de Banco BPM et pourrait monter jusqu’à 19,99%, tandis qu’UniCredit tente de mettre la main sur son homologue.

L’actuel directeur général adjoint devrait également avoir sur la table le désengagement du Crédit Agricole du spécialiste des paiements Wordline, dont il détient 7% du capital, et pourrait encourager son gestionnaire d’actifs Amundi, détenu à près de 70% par le groupe Crédit Agricole, jouer le rôle de consolidateur.

Il sera surtout en charge du nouveau plan stratégique du Crédit Agricole, la précédente feuille de route ayant tracé des orientations jusqu’en 2025, dans un contexte où la banque de détail et l’assurance souffrent des conditions macroéconomiques.

(Écrit par Bertrand De Meyer, édité par Tangi Salaün)

 
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