7 jours pour revoir votre consommation d’alcool

7 jours pour revoir votre consommation d’alcool
7 jours pour revoir votre consommation d’alcool

Alors que la majorité des Québécois continuent de banaliser l’impact de la consommation d’alcool, un organisme souhaite profiter du - des Fêtes pour sensibiliser les gens en proposant une initiative inspirée du calendrier de l’Avent.

«Ce qu’on veut, c’est réfléchir, il n’y a pas de quantité qui soit sans risque», explique Laurence Ruel, chargée de projet substances psychoactives à l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ).

À l’approche de cette période de l’année où l’alcool est omniprésent, l’ASPQ lance une campagne de sensibilisation qui vise à sensibiliser la population à sa consommation en proposant un calendrier de l’avent de 7 jours où l’on aborde 7 grands aspects.

«Nous voulons ramener une réflexion sur la place de l’alcool au Québec. Il y a un changement de société que l’on voit beaucoup sur les réseaux sociaux. On a tendance à voir un changement de perspective», ajoute la jeune femme de 26 ans.

De la publicité qui influence notre consommation, à la place de l’alcool dans la société québécoise, plusieurs enjeux sont abordés par l’initiative intitulée « 7 jours, 7 questions pour repenser la place de l’alcool au Québec ».

« Notre objectif est de décortiquer différents contextes. Plus on a une perception positive de l’alcool et moins on connaît les risques qui y sont associés, plus on en consommera et plus fréquemment », observe M.moi Ruel.

Malgré les nombreuses études publiées concernant les dangers de l’alcool, l’ASPQ révèle que plus d’une personne sur quatre croit encore que de petites doses d’alcool peuvent produire des bienfaits pour la santé. On y révèle également que 200 maladies ou blessures sont liées à l’alcool et qu’en 2020 « les coûts sociaux et sanitaires associés à l’alcool ont atteint plus de 3,2 milliards de dollars » au Québec.

“Sans diaboliser l’alcool, il est important de rappeler que c’est une substance psychoactive qui peut avoir des conséquences graves”, ajoute-t-elle.

Capture d’écran

Dans la bonne direction

L’initiative ravit la fondatrice de Soberlab qui œuvre depuis plusieurs années à promouvoir un mode de vie axé sur la sobriété, entre autres grâce à son initiative « Sober Choice » qui vise à amener les entreprises à proposer des options sans alcool à leurs clients.

« C’est tellement génial qu’on en parle ! Je trouve important que d’autres associations se penchent sur la question de la consommation abusive», observe Éliane Gagnon.

« La consommation d’alcool nous amène dans des états de dépression et d’anxiété, puis on pense que ça nous soulage, donc je crois qu’il y a vraiment du chemin à parcourir en termes de perceptions, et je trouve que c’est ce que met en avant le projet de l’ASPQ. » ajoute le fondateur de 39 ans qui envisage de faire reconnaître Soberlab comme initiative de santé publique en 2025.

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