voici la solution de la dernière chance pour contrer la Chine

voici la solution de la dernière chance pour contrer la Chine
voici la solution de la dernière chance pour contrer la Chine

L’Europe joue un jeu dangereux, qui ne sait toujours pas si elle interdira ou non les véhicules à moteur thermique à partir de 2035. L’industrie déteste ça. Pendant que nous tergiversons, la Chine ne pose plus de questions. Elle a d’ailleurs cessé de se poser des questions au début des années 2000 lorsque les marques nationales, largement subventionnées par l’État, développaient leurs premières générations de véhicules électriques. Depuis, la start-up est à marche forcée : tout l’écosystème industriel autour du véhicule électrique s’est rapidement mis en place. Raffineries, usines de production de cellules, contrôle des métaux, la Chine a tout misé sur un seul pion. Avec les risques que cela peut comporter si une nouvelle solution technique « miracle » autre que les batteries émerge dans le futur. Mais la stratégie chinoise a au moins un mérite : elle donne aux entreprises une visibilité à très long terme. Ce que n’ont pas nos grands constructeurs automobiles européens. Et cela porte ses fruits puisque pour la première fois de son histoire, le marché chinois des véhicules neufs était composé en octobre à plus de 50 % de véhicules rechargeables, qu’ils soient hybrides ou 100 % électriques. Rappelons que la Chine est le plus grand marché automobile au monde…

L’Europe réagit comme elle peut

Le Vieux Continent semble désormais prendre conscience qu’il ne parviendra sans doute pas à rattraper le retard des véhicules électriques. L’avancée chinoise est trop importante et les mesures protectionnistes votées récemment, avec l’augmentation des droits de douane, sont plus palliatives que curatives. Alors que faire ?

La solution pourrait venir de… l’inspiration chinoise. Bruxelles travaille en effet sur un « deal » pour le moins surprenant : obliger les entreprises chinoises qui souhaitent s’implanter en Europe avec des usines à transférer des technologies. Autrement dit, les autoriser à produire ici en échange d’informations cruciales sur la production de batteries, la chimie et les technologies embarquées. Les rôles sont échangés : Il y a 40 ans, c’était la Chine qui imposait la création de joint-ventures avec des marques chinoises aux groupes automobiles européens souhaitant s’implanter dans l’Empire du Milieu.

« En se demandant au passage où est passée l’excellence technologique dont l’Europe ne cesse de se vanter, on ne peut que méditer sur le célèbre proverbe chinois selon lequel l’idiot regarde le doigt quand le sage montre la lune. Pendant que les Peugeot et autres VW se réjouissaient de revendre leurs anciens modèles, le dragon chinois préparait tranquillement la transition énergétique», commente notre confrère suisse du -.

La pression de Trump

L’Europe n’est-elle qu’un pion au milieu de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ? On a raison de poser la question puisque des proches de Donald Trump auraient déclaré au Financial Times que le président américain allait faire pression sur l’Europe pour qu’elle augmente encore les taxes douanières et les obstacles à l’importation. de produits chinois. «Si nous voulons jouer le jeu de Donald Trump sur certains aspects de son agenda, nous devons décider quoi faire à propos de la Chine»» admet un diplomate européen. Cela en dit long sur les armes dont dispose l’Europe, qui semble impuissante sur le plan industriel.tandis que des milliers d’emplois sont menacés chez les équipementiers automobiles. Et la Chine, qui voit désormais la voie américaine bloquée, pourrait bien être tentée de se replier massivement sur l’Europe. Une situation que Donald Trump cherche justement à éviter, en tentant de guider Bruxelles à distance.

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