porter des faux cils, c’est aussi risquer sa santé

porter des faux cils, c’est aussi risquer sa santé
porter des faux cils, c’est aussi risquer sa santé

Le look XXL est devenu ultra tendance. Et pas seulement chez les jeunes. Si pour certains les faux cils sont un incontournable pour briller le soir, pour d’autres, ils sont un atout beauté au quotidien. Rien que chez Galaxus, entre janvier et novembre, les ventes de ces kits ont bondi de 50 % par rapport à l’année dernière à la même période. Mais de nombreuses colles qui servent à fixer ces franges sur les paupières présentent un risque pour la santé, a prévenu mardi la Fédération francophone de la consommation.

La FRC a analysé la composition de quatorze colles, en vente sur galaxus.ch et manor.ch, sites choisis pour « leur large offre, qui couvre les principales marques du marché ». Seuls trois d’entre eux sont sains et saufs. Les onze autres colles contiennent des allergènes ou des substances problématiques pour la santé. Parmi ceux-ci, trois ne respectent pas la réglementation cosmétique suisse. En effet, deux colles contiennent du formaldéhyde, un conservateur cancérigène et allergène interdit, et la troisième affiche une composition incomplète.

«Nous recevons régulièrement des patients qui viennent pour des problèmes liés aux faux cils et aux extensions», précise Brice Corbel, infirmier urgentiste à l’hôpital ophtalmique Jules-Gonin de Lausanne. Il parle de réactions allergiques ou encore d’érosions de la cornée dues au contact de l’œil avec la colle. Douloureux, ceux-ci doivent être étroitement surveillés. « Certains patients risquent même une inflammation chronique des paupières », prévient l’infirmière.

Sur galaxus.ch, les produits incriminés n’ont pas été immédiatement retirés de la vente, malgré un recadrage par la FRC. « Les commerçants du marché, dont nous ne pouvons pas toujours vérifier immédiatement l’assortiment, les ont ramenés dans notre magasin. Ils peuvent référencer leurs produits de manière indépendante sur notre plateforme», explique Manuel Wenk, porte-parole de la boutique en ligne, qui promet que les articles en question ne sont plus en vente.

De son côté, Manor affirme prendre ces résultats très au sérieux. « Nous avons immédiatement contacté nos fournisseurs sur ce point, et avons également directement intégré ces analyses dans le cadre de la revue de notre assortiment », déclare la marque.

 
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