La banque en ligne Revolut a doublé son chiffre d’affaires en 2023 – .

La banque en ligne Revolut a doublé son chiffre d’affaires en 2023 – .
La banque en ligne Revolut a doublé son chiffre d’affaires en 2023 – .

La fintech a bénéficié d’une forte hausse du nombre de clients : 12 millions recrutés l’an dernier, pour un total de 38 millions fin décembre dernier, et 45 millions au dernier comptage en juin.

La banque en ligne britannique Revolut a presque doublé son chiffre d’affaires l’an dernier à 1,8 milliard de livres (2,1 milliards d’euros), pour un bénéfice net de 344 millions de livres (393 millions de francs), selon son rapport annuel publié mardi.

La fintech a bénéficié d’une forte hausse du nombre de clients : 12 millions recrutés l’an dernier, pour un total de 38 millions fin décembre dernier, et 45 millions au dernier comptage en juin.

Les finances de l’entreprise s’améliorent grâce à une nette augmentation du nombre de comptes avec abonnements payants (+41% l’an dernier) et à une hausse des dépôts des clients (+38%), très rémunératrice pour une banque en période de taux élevés.

L’entreprise gagne également de l’argent sur les paiements effectués avec les cartes bancaires de ses clients, plus nombreux lorsqu’ils l’utilisent comme banque principale, mais aussi sur leurs opérations de change et d’investissement.

« Notre clientèle croît à un rythme impressionnant et notre modèle commercial diversifié continue de générer des performances financières exceptionnelles », a déclaré le PDG de la société, Nik Storonsky, dans un communiqué.

Revolut avait publié un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros pour 2022.

Après avoir démontré sa capacité à atteindre la rentabilité en 2021 et 2022, une année charnière pour les start-up, l’entreprise affichera un bénéfice net multiplié par plus de 50 en 2023.

Croissance en France

La néobanque britannique accorde une importance particulière à la France.

La France est désormais le deuxième marché de Revolut en termes de croissance et de chiffre d’affaires. La néobanque y compte près de 3,5 millions de clients et devrait atteindre la barre des 4 millions avant la fin de l’année.

La fintech britannique prévoit également d’investir 100 millions d’euros en France sur deux ans, en 2024 et 2025, et espère y commercialiser des prêts immobiliers et des Livret A l’année prochaine.

Elle publie un communiqué de presse de ses résultats en français et a récemment promu le mois dernier un Français, Antoine Le Nel, au poste de responsable de la croissance et du marketing pour le monde.

L’appétit pour l’Europe continentale, où Revolut opère grâce à une licence bancaire obtenue en Lituanie, est à comparer avec sa situation dans son pays d’origine, le Royaume-Uni.

Le régulateur britannique ne l’a toujours pas exempté de licence bancaire et lui a ordonné d’améliorer ses contrôles internes. « Nous restons engagés dans notre demande de licence bancaire au Royaume-Uni », a déclaré M. Storonsky, cité dans le communiqué.

The online banking market remains highly competitive in France, however, with numerous subsidiaries of traditional banks such as Boursorama (Société Générale) and Fortuneo (Crédit Mutuel Arkéa).

Retards et valorisation

La publication des résultats annuels n’est pas une sinécure pour Revolut, qui tarde depuis longtemps à publier ses chiffres, un signal généralement perçu négativement par les milieux économiques.

L’entreprise rattrape progressivement son retard : après des résultats 2021 publiés en mars 2023, plus d’un an après la clôture de l’exercice, et des résultats 2022 publiés en décembre de l’année suivante, elle présente désormais début juillet un compte de résultat pour l’exercice clos au 31 décembre 2023.

Il faudra faire les choses plus vite et plus régulièrement si l’entreprise veut un jour se conformer aux règles des marchés cotés, au rythme d’une publication trimestrielle.

Revolut laisse régulièrement la porte ouverte à une éventuelle introduction en bourse.

A quel prix ? La dernière levée de fonds, en 2021, valorisait l’entreprise à 33 milliards de dollars. Le Financial Times évaluait le mois dernier ce chiffre à 40 milliards de dollars, sur la base du prix de vente des actions détenues par les salariés.

 
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