Un employé travaille sur la chaîne d’assemblage de voitures électriques Bluecar à l’usine Renault de Dieppe
Les immatriculations de voitures neuves en France ont diminué en juin de 4,8% en rythme annuel, selon les données publiées lundi par la Plateforme automobile (PFA), dans un marché désormais dominé par les motorisations hybrides essence-électrique et où le 100% électrique fait du surplace.
Il y avait 181 712 véhicules particuliers immatriculés en France le mois dernier, a indiqué la PFA. Le mois de juin comptait 20 jours ouvrables cette année, contre 22 l’année dernière.
Sur les six premiers mois de l’année, le marché automobile français est resté en hausse de 2,82% avec 914 890 immatriculations.
Les immatriculations de voitures neuves du groupe Stellantis, qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, ont baissé de 13,16% le mois dernier par rapport à un an plus tôt.
Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a vu ses immatriculations en France diminuer de 3,77% en rythme annuel en juin.
Les voitures électriques, dont la demande montre actuellement des signes de ralentissement en Europe, ont vu leur part de marché en France reculer à 17,4% sur six mois, contre 17,6% sur les cinq premiers mois de l’année. , mais tout en restant supérieur aux 15,5% du premier semestre 2023.
La transformation énergétique des véhicules est plus spectaculaire lorsque l’on s’intéresse aux modèles hybrides, combinant un moteur essence et un moteur électrique, qui dominent désormais les ventes avec une part de marché de 38,7%, devant la seule essence (32,1%), alors qu’un an auparavant, le rapport de force était diamétralement opposé.
(Écrit par Jean Terzian, avec Gilles Guillaume)
