les voitures électriques deviennent presque abordables – .

les voitures électriques deviennent presque abordables – .
les voitures électriques deviennent presque abordables – .

Hyundai a présenté sa future petite voiture électrique, l’Inster, jeudi 27 juin, au Salon automobile de Busan en Corée. Entre fin 2024 et 2025, les Renault 5, Citroën C3, Fiat Panda et Volkswagen ID.2 devraient doucement ouvrir les portes des véhicules électriques aux nouveaux automobilistes.

Avec d’éventuelles primes à l’achat et primes à la casse, ces véhicules tombent sous les 20 000 euros, ou à partir de 99 euros par mois en location longue durée. Ils offrent toujours des autonomies limitées, autour de 300 kilomètres, mais meilleures que celles des premiers véhicules électriques d’entrée de gamme. « On attend avec impatience des véhicules du segment B, des petites voitures qui répondent aux besoins des Français, et au bon prix », commente Julien Billon, directeur général d’AAA Data. Alors que les ventes d’électriques ont ralenti dans certains pays européens, ces nouveaux modèles pourraient leur donner un coup de pouce. D’autant qu’à l’usage, si on les recharge à la maison, ils rendent le kilomètre bien moins cher qu’avec une voiture essence. « On va faire en sorte que les gens qui n’y pensaient pas prennent le réflexe électrique », affirmait Thierry Koskas, le patron de Citroën, lors de la présentation en mai de sa C3, dont le prix sera fixé à partir de 23 300 euros.

Baisse des prix des batteries

Pour atteindre ces prix tout en restant rentables, les fabricants profitent de la baisse des prix des batteries. Ils ont de plus en plus recours à la technologie LFP (lithium, fer et phosphate), une alternative moins chère, plus durable mais moins puissante que les batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt) les plus répandues.

Par ailleurs, Citroën, Dacia et Fiat « fondent toutes leurs véhicules sur des plates-formes (châssis) développées pour les marchés émergents comme l’Inde et l’Amérique latine, conçues de manière plus économique, avec des composants et des matières premières moins chères », explique Felipe Muñoz, analyste de Jato Dynamics. « Il y a beaucoup moins de pièces » et « la gamme est simple », résume Thierry Koskas. Fabriqués en Europe de l’Est, ces modèles économiques sont équipés en standard de petits packs batteries.

De nouveaux modèles attendus

Et d’autres véhicules devraient bousculer le marché. Les constructeurs chinois doivent se positionner sur l’entrée de gamme électrique en Europe, après avoir multiplié les modèles de SUV, et alors que la Commission européenne a annoncé des taxes élevées sur leurs véhicules. Stellantis prévoit de lancer l’importation du petit T03, produit par son partenaire LeapMotor, en septembre, tandis que BYD n’a pas confirmé ses projets pour une éventuelle importation de son petit Seagull. Tesla a également indiqué que son projet de véhicule bon marché, surnommé Model 2, allait être accéléré.

Il faut dire que l’échéance de 2035 approche. L’interdiction de vendre des voitures neuves à essence exerce une pression croissante sur les constructeurs européens pour qu’ils élargissent leurs gammes. D’autant que pour respecter les normes d’émissions, ils devront vendre en moyenne 21 % de voitures électriques sur l’année en Europe, selon les calculs du groupe de réflexion Transport & Environnement, ou jusqu’à 25 % selon Citroën.

Cette transition ne fait que commencer, souligne également l’Agence internationale de l’énergie. Seuls 25 % des plus de 400 véhicules électriques annoncés entre 2024 et 2028 sont des modèles compacts ou des segments intermédiaires. Après quelques mois, ces voitures arriveront également sur le marché de l’occasion. Ce qui devrait entraîner une nouvelle baisse des prix.

 
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