La réforme économique de Javier Milei approuvée – .

La réforme économique de Javier Milei approuvée – .
La réforme économique de Javier Milei approuvée – .

“Nous allons donner au gouvernement du président Milei les outils nécessaires pour qu’il puisse réformer l’Etat une fois pour toutes”, a déclaré le chef du bloc au pouvoir, Gabriel Bornoroni. Politiquement, ce feu vert constitue “un succès total pour le gouvernement”, a déclaré à l’AFP le politologue et économiste Pablo Tigani.

Mais dans le domaine économique, “ce sera un retour aux politiques des années 1990 avec la déréglementation, la privatisation et l’ouverture inconditionnelle de l’économie qui portera un coup dur à l’industrie et aux petites et moyennes entreprises nationales”, a-t-il déclaré.

Austérité tous azimuts

Avant même l’adoption de ce paquet, M. Milei se félicitait d’avoir réalisé « le plus grand ajustement budgétaire non seulement dans l’histoire de l’Argentine, mais aussi dans l’histoire de l’humanité ».

Son gouvernement a immédiatement appliqué un programme d’austérité budgétaire drastique et tous azimuts, avec pour objectif « zéro déficit budgétaire » d’ici fin 2024, et ainsi maîtriser l’inflation chronique (211 % en 2023).

Mais les coupes budgétaires, notamment la paralysie des projets publics, couplées à une dévaluation brutale (54%) du peso en décembre, ont étranglé le pouvoir d’achat. Un impact qui a des répercussions sur la consommation, l’activité et l’emploi.

Pays souffrant

L’inflation en Argentine a poursuivi en mai la décélération progressive entamée il y a cinq mois, à 4,2% sur un mois, le plus bas depuis deux ans et demi, mais qui reste écrasante sur un an, à 276,4%.

Mais la consommation et l’activité sont en chute libre. La récession s’installe, avec une contraction de l’économie de 5,3 % au premier trimestre par rapport à la même période l’an dernier.

Le produit intérieur brut (PIB) de l’Argentine s’est contracté de 5,1% sur un an au premier trimestre, tandis que le chômage atteint désormais 7,7% de la population, selon les chiffres officiels publiés lundi.

L’opposition et les mouvements sociaux dénoncent un pays en souffrance, où la pauvreté augmente rapidement depuis fin 2023, jusqu’à 55,5% de la population au premier trimestre 2024, contre 44,7% un an plus tôt, selon l’Observatoire de la dette sociale de l’Université catholique (ODSA-UCA).

 
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