Entre 2000 et 2020, Gavi a contribué à vacciner plus d’un milliard d’enfants dans les pays les plus vulnérables du monde, sauvant ainsi plus de 17 millions de vies. Un enfant né dans un pays soutenu par Gavi a 70 % moins de risques de mourir d’une maladie évitable par la vaccination avant son cinquième anniversaire qu’en 2000.
L’opportunité d’investissement de Gavi pour la période 2026-2030
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Malgré ces avancées, nous vivons dans un monde de plus en plus touché par des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, où des millions de personnes sont déplacées par les conflits et où la menace d’épidémies s’accroît, avec une pandémie imminente qui se profile à l’horizon. Les vaccins seront donc plus importants que jamais au cours des cinq prochaines années de la mission de Gavi.
Gavi prévoit de vacciner plus d’enfants que jamais auparavant, contre plus de maladies, et à un rythme sans précédent. Voici les neuf chiffres clés qui définissent la reconstitution actuelle des ressources.
Depuis sa création il y a 20 ans, Gavi a travaillé avec des partenaires clés pour développer une méthode unique de distribution rapide et efficace des vaccins. En garantissant l’accès aux marchés pour les vaccins, l’Alliance a permis des travaux de recherche et développement essentiels, permettant ainsi à davantage d’enfants d’accéder à des vaccins vitaux. Aujourd’hui, Gavi redouble d’efforts : après avoir contribué à sauver un milliard d’enfants en 20 ans, elle vise désormais à sauver un milliard d’enfants en 10 ans (500 millions dans les cinq prochaines années).
Gavi va accélérer ses efforts pour réduire le nombre d’enfants dits « zéro dose » qui ne reçoivent jamais une dose de vaccin, contribuant ainsi à l’objectif de réduction de 50 % de l’Agenda 2030 pour la vaccination.
Gavi aidera les pays à accroître la couverture vaccinale contre les maladies infantiles mortelles, notamment les vaccins contre le pneumocoque, le rotavirus, la rougeole et les pentavalents. Gavi prépare également son plus grand portefeuille de vaccins, qui comprendra l’année prochaine des vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS), la tuberculose, la dengue, la variole et l’hépatite E.
L’appropriation nationale des programmes nationaux de vaccination est le moteur du travail de Gavi. Travaillant en partenariat avec les pays, l’Alliance a construit un modèle dans lequel les investissements des donateurs correspondent aux investissements nationaux dans le secteur de la santé. Au cours des cinq prochaines années, les pays financeront plus de 40 % du coût de leurs vaccins systématiques, contre seulement 10 % il y a 15 ans. D’ici 2030, plus d’un quart des 78 pays à faible revenu soutenus par Gavi financeront entièrement leurs propres programmes de vaccination.
Gavi est prête à répondre à 150 épidémies au cours des cinq prochaines années. Les crises mondiales telles qu’Ebola et la pandémie de COVID-19 nous ont appris de douloureuses leçons et, grâce à son expérience avec COVAX, qui a contribué à déployer les vaccins contre la COVID-19 auprès des populations les plus vulnérables du monde, Gavi a renforcé sa capacité à aider les pays à prévenir, à se préparer et à répondre à un nombre croissant de menaces sanitaires. C’est vital et urgent : le nombre d’épidémies auxquelles Gavi répond est passé de 15 en 2020 à 35 en 2023.
Gavi prévoit d’utiliser sa puissance commerciale pour encourager les fabricants à innover tout en réduisant les prix de 50 % des vaccins de son portefeuille entre 2026 et 2030. Gavi a également contribué à réduire les coûts des principaux vaccins. Par exemple, le vaccin antirotavirus coûtait 15,75 dollars par dose en 2010, contre 3,27 dollars en 2023. Au cours de la même période, le vaccin pentavalent est passé de 8,95 dollars par dose à 2,81 dollars. L’Alliance minimisera les coûts pour les donateurs et les pays en maintenant un Secrétariat léger et efficace, de sorte que 97 centimes de chaque dollar soient directement consacrés au soutien des programmes de vaccination.
La maladie et la mort peuvent imposer un fardeau financier considérable aux pays, tant en termes de coûts des soins de santé que de perte d’années de vie productives. En sauvant des vies et en permettant aux populations de vivre plus longtemps et en meilleure santé, les vaccins peuvent apporter des avantages économiques significatifs aux individus et aux pays.
Les programmes de vaccination dans les pays à faible revenu soutenus par Gavi ont généré plus de 220,5 milliards de dollars de retombées économiques depuis 2000. Alors que l’Alliance se prépare à vacciner plus rapidement les populations contre davantage de maladies, les retombées économiques devraient atteindre au moins 1 000 milliards de dollars entre 2026 et 2030.
Gavi s’efforce d’intégrer la vaccination dans les systèmes de santé primaires afin de garantir que chaque rencontre entre un individu et un vaccinateur le met en contact avec les services de santé. Cette connexion aux systèmes de soins de santé primaires augmente les chances d’avoir accès aux soins de santé tout au long de la vie.
Le cancer du col de l’utérus tue près de 350 000 femmes chaque année, dont plus de 90 % dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pourtant, le cancer du col de l’utérus est largement évitable grâce au vaccin efficace contre le VPH (virus du papillome humain). Pour 1 000 filles vaccinées, près de 18 décès sont évités, ce qui en fait l’un des vaccins les plus efficaces du portefeuille de Gavi. Au cours des cinq prochaines années, Gavi prévoit de vacciner plus de 120 millions de filles contre le VPH, sauvant ainsi 1,5 million de vies.
Le paludisme est l’une des maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de cinq ans, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le récent déploiement du vaccin contre le paludisme est un véritable succès en matière de santé mondiale. Gavi fournira le vaccin à 50 millions d’enfants sur cinq ans.
