Breega lance un fonds de 75 millions de dollars pour financer les start-ups

Breega lance un fonds de 75 millions de dollars pour financer les start-ups
Breega lance un fonds de 75 millions de dollars pour financer les start-ups

Breega a nommé son nouveau fonds d’investissement « Breega Africa Seed I ». Destiné aux start-up africaines en phase de pré-amorçage et d’amorçage, basées au Nigeria, en Egypte, en Afrique du Sud, au Kenya, au Maroc, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC), ce véhicule d’investissement prévoit principalement de soutenir des projets axés sur le développement durable. Plus précisément, des initiatives dans les domaines de l’agri-tech, de l’ed-tech, de la e-santé, de la fintech, de l’insurtech, de la prop-tech (technologies pour l’immobilier) et de la logistique.

Le fonds « Breega Africa Seed I », qui suscite déjà beaucoup d’intérêt de la part des entrepreneurs, sera géré par les nouveaux bureaux de la société de capital-risque française, à Lagos au Nigeria et au Cap en Afrique du Sud. Le montant des investissements par start-up devrait varier entre 100 000 et 2 millions de dollars, a indiqué la société, qui possède à elle seule 700 millions de dollars d’actifs sous gestion et qui investit dans plus de 100 startups dans 15 pays.

Parvenir à un avenir plus durable en Afrique d’ici 2030

« Aujourd’hui, l’Afrique reçoit près de 1 % du financement mondial. C’est insuffisant pour une région du monde qui abrite 18 % de la population de la planète. Il s’agit d’un important déficit de financement à combler sur un continent qui est sur le point de réaliser pleinement son potentiel technologique. »a noté Melvyn Lubega, entrepreneur à l’origine du licorne Go1et qui dirigera le nouveau bureau sud-africain de Breega.

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Globalement, l’objectif est de répondre à plusieurs défis du continent africain, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice au cours des prochaines années. « Il est important d’atteindre chacun de ces objectifs et chacune de leurs cibles d’ici 2030 »indiquait déjà l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2015, date à laquelle les 17 Objectifs de développement durable (ODD) ont été fixés.

Inès Magoum

 
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