Trois citoyens sur quatre participent à la collecte des résidus alimentaires au Québec

Trois citoyens sur quatre participent à la collecte des résidus alimentaires au Québec
Trois citoyens sur quatre participent à la collecte des résidus alimentaires au Québec

L’usine de biométhanisation permet à Québec de générer plus d’un million de dollars de revenus. Même si les trois quarts des citoyens participent à la collecte des déchets alimentaires dans des sacs violets, la Ville estime que les récalcitrants la privent d’une partie des revenus potentiels.

La Ville de Québec a fait le point mercredi après-midi. Le gaz naturel renouvelable (GNR) vendu à Énergir lui a permis d’empocher 1,6 million de dollars entre les mois de mars et novembre. Selon elle, le biogaz produit pourrait chauffer l’équivalent de près de 2 800 logements pendant une année complète.

L’année prochaine, la Ville prévoit davantage de revenus avec l’ajout de bâtiments institutionnels, commerciaux et industriels à la collecte des matières résiduelles. Plus de 1 250 personnes se sont inscrites.

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La conseillère municipale responsable de la gestion des matières résiduelles, Marie-Josée Asselin, souligne que 75 % des citoyens participent à la collecte des résidus alimentaires.

Pour les citoyens, lorsque nous faisons le bon choix, nous épargnons collectivement. A chaque fois qu’un citoyen dit : « Je n’aime pas le sac violet, ça ne me tente pas ou je mets autre chose dedans », nous nous privons collectivement de revenus.

Une citation de Marie-Josée Asselin, conseillère municipale responsable de la gestion des matières résiduelles

Elle explique également que la collecte des résidus a permis à la Ville de Québec d’éviter de payer 700 000 $ en redevances. Lorsque nous éliminons des matériaux, nous payons 32 $ la tonne pour les éliminermentionne le conseiller. L’objectif est de détourner les matières de l’incinération et de la mise en décharge. […] Quand on détourne tout ce matériel, ces 32 dollars, on ne les paie pas.

Nous sommes en train de changer de comportement. Nous devons donner aux gens le temps d’accepter ce changement.rappelle Mme Asselin. Lentement, pas rapidement, une modification du comportement se produira.

En juillet, la Ville n’était pas en mesure de connaître la quantité de déchets alimentaires qu’elle récoltait dans les sacs violets. La balance qui pourrait rendre cela possible n’est toujours pas en service : la quantité de résidus traités est donc estimée par la Ville.

Indicateur de performance en ligne

La Ville de Québec rendra public un indicateur de performance qui sera mis à jour chaque semaine. Les citoyens pourront ainsi prendre connaissance des résultats produits par l’usine de biométhanisation.

Les réactions de digestion qui forment le biogaz se produisent dans de grands réservoirs.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

L’usine a coûté au total 216 millions de dollars, soit près de deux fois plus cher que les estimations initiales de 124 millions de dollars.

La biométhanisation en chiffres cette année :

  • 3 millions de m3 de gaz naturel renouvelable (GNR) sont injectés dans le réseau d’Énergir.

  • En énergie, c’est l’équivalent de 2775 maisons chauffées pendant une année complète.

  • Quant aux revenus, en combinant les frais évités et la vente du GNR, la Ville de Québec enregistre des revenus de plus de 2,3 millions de dollars.

  • Plus de 75% des citoyens y participent.

  • 1 250 industries, commerces et établissements institutionnels se sont inscrits à la collecte des résidus alimentaires depuis avril.

Source : Ville de Québec

Avec les informations de Louis-Philippe Arsenault

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