Visites de ville, livraisons, réparations, location de vélos, collecte des déchets ou encore stockage de bagages, telles sont les tâches réalisées au quotidien par l’entreprise Taco & Co depuis sa création en 2010.
“Je me souviens du jour où on a lancé Taco & Co, il neigeait« . Damien Monteux, fondateur, revient sur la création de l’entreprise : «C’était une époque où la ville d’Arles devenait de plus en plus piétonne. J’ai rencontré un vieil ami de collège qui avait mis ce principe en place lors du Festival d’Avignon, et je me suis dit “pourquoi ne pas faire la même chose à Arles”. ?’». Tout a commencé avec le transport de personnes en ville en tricycle, un moyen écologique, économique et, il faut l’avouer, plutôt agréable. Ensuite, les services se sont étendus aux vélos « cargo » pour la livraison de marchandises ainsi que pour la collecte sélective. Au total, ce sont onze salariés qui travaillent chez Taco & Co toute l’année. Parmi eux, une personne s’occupe de l’administration, une équipe s’occupe de la livraison et de l’enlèvement. la collecte, une autre pour les taxis et les visites et enfin, une dernière équipe s’occupe de la mécanique.
Services soutenus par la ville
La société Taco & Co entretient plusieurs contrats avec la Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM). Tout d’abord, une délégation de service public avec une navette vélo gratuite, Hopla, disponible du mardi au samedi de 9h à 18h. Pour en bénéficier, il suffit d’appeler le 06 26 67 67 46, ou, lorsque vous la croisez, de faire un simple signe de ta main. L’entreprise maintient également un contrat concernant la collecte des déchets, notamment du verre. Enfin, un dernier contrat en partenariat avec le centre communal d’action sociale (CCAS) pour la livraison, notamment de repas, aux plus vulnérables.
Une entreprise coopérative participative, concrètement, est une entreprise dont les salariés sont les partenaires. La transition de la société Taco & Co vers une Scop s’est réalisée en plusieurs étapes. D’abord, il y a quatre ans, avec trois salariés qui sont entrés au capital. Puis, un été, Damien se retrouve avec une pile de contrats sous les bras suite à l’appel d’employés en arrêt maladie : «Je me suis retrouvé seul, c’était compliqué à gérer, je me suis dit qu’il fallait que je les fasse entrer dans l’entreprise« .
