Voilà une information qui ravira les amoureux de la marque et apportera du soulagement aux cœurs des ruraux ! Un projet qui devrait surtout rappeler de bons souvenirs aux plus âgés qui ont vécu, dans les années 50 et 60, les fameuses tournées de l’épicier en blouse blanche, dans son tube Citroën ou sa Renault Goélette.
Avec ce « retour », Casino n’invente rien, puisqu’avant la Seconde Guerre mondiale déjà 450 magasins pratiquaient cette forme de vente. D’abord avec des petites remorques à deux roues poussées à la main ou tirées par des vélos, puis avec des trois-roues à pédales qui deviendront ensuite motorisés, avant de charger toutes les courses dans des camionnettes qui se rendront dans les villages les plus reculés.
Un concept déjà éprouvé dans les années 1950
Déjà, à cette époque, les succès obtenus permettaient d’améliorer le chiffre d’affaires des magasins les moins favorisés de leur environnement. En 1951, les tournées étaient assurées par 580 agences et par plus d’un millier en 1959 ! Casino a même testé en 1957 un camion « vente en magasin », sorte de grosse remorque tirée par un camion, dans laquelle pouvaient monter les clients.
Philippe Palazzi, le nouveau directeur général du groupe Casino, a toujours déclaré que l’avenir du groupe était dans la proximité. Mais imaginer que l’entreprise allait remettre en place des tournées de livraison demandait une certaine audace !
Toujours la volonté de privilégier la proximité
Pour Casino, qui a dévoilé ce mercredi son projet au Salon des maires et collectivités territoriales de Paris, ce projet s’inscrit dans la continuité du plan stratégique Renouveau 2028, et réaffirme l’engagement de Casino dans une proximité multiple : faciliter l’accès aux produits du quotidien, renforcer le lien social et relancer la vie locale dans des zones rurales souvent isolées ou dépourvues de commerces.
C’est donc un fourgon aux couleurs de Casino, entièrement conçu pour la vente de produits alimentaires et d’hygiène, qui sillonnera les routes de la Loire et du Rhône dans quelques semaines.
Un camion aménagé par Euromag, entreprise du Forez
Ce Renault Master a été aménagé par la société EuroMag, société basée à Panissières dans la Loire et spécialisée dans l’aménagement de ce type de véhicules, notamment pour les marchés.
La camionnette sera conduite par Corentin Benoît, exploitant franchisé d’un Petit Casino situé à Chazelles-sur-Lyon. La visite a été conçue pour desservir les communes qui soit n’ont pas d’entreprise (et comblent ainsi un manque), soit qui ont besoin de compléter une offre déjà existante sur place (qui disposent par exemple d’une boulangerie ou d’un marché de produits frais). hebdomadaire local).
Le service s’adaptera aux besoins et aux rythmes des communes : les emplacements et créneaux privilégiés seront évalués avec les mairies.
350 références de la marque Casino, mais pas que
L’offre de plus de 350 références, comprenant principalement des produits de la marque Casino, mais aussi des marques nationales emblématiques, proposera des produits alimentaires incontournables comme les produits secs, des produits frais comme les yaourts et de la charcuterie conditionnée. .
Le commerçant pourra adapter son offre selon l’offre existante sur la commune ou selon les souhaits des maires et des habitants. Les produits vendus proviendront directement du Casino de Chazelles-sur-Lyon, assurant ainsi une cohérence tarifaire avec ceux déjà facturés en magasin.
« Avec cette épicerie nomade, j’ai la chance d’apporter bien plus que des produits du quotidien aux habitants des villages et centres-villes », explique Corentin Benoît. « Ce projet me permet de recréer des liens, de partager un moment avec chacun et de répondre à des besoins essentiels.
« Ce van ressemblera à mon magasin »
Et le commerçant d’ajouter : « Ce van ressemblera à mon magasin, où la convivialité et le service client sont les priorités. Pour mon équipe et moi, c’est une aventure humaine autant qu’un engagement envers mon territoire.
Cette épicerie nomade s’appuiera donc sur une collaboration étroite avec les communes, afin de garantir une présence régulière adaptée aux besoins spécifiques de chacune d’entre elles.
Au-delà de la curiosité des premiers jours, reste à savoir si les habitants des communes desservies joueront le jeu. Les plus grands devraient être ravis. A eux de convaincre les plus jeunes d’accueillir cette proximité retrouvée.